[Local] Rya, joyeuse bergère australienne

Rya

« Boule de joie en poils »

MENTAL & CARACTÈRE

Rya fait partie de ces chiens joyeux, qui aiment vivre. Pour les humains, elle est le cliché du chien joueur, capable d'aller chercher la balle des dizaines et des dizaines de fois sans se lasser. Surtout si l'on pense à son énergie... infinie. Même après deux heures de chasse à la baballe, elle sera encore tremblante d'excitation, prête à courir. Son jeu préféré ? Pouvoir nager. Raison pour laquelle elle a rapidement été formée en tant que sauveteuse. Elle adore son travail. C'en est même un euphémisme. Pouvoir sauter à l'eau, nager le plus vite possible et porter sur son dos l'humain en détresse lui procure une immense joie. Elle arbore son harnais de sauvetage avec fierté, d'ailleurs. Attention, elle a beau être très gentille et patiente, il ne faut pas non plus abuser. A celui qui montre les crocs, elle répliquera, sans se laisser faire. Néanmoins, toujours optimiste, elle laissera sa chance à chacun. Son plus gros défaut ? Hormis son impossibilité à rester en intérieur, sous peine de tourner en rond sans cesse, elle déteste perdre. Tout le monde connait les mauvais perdants. Elle en fait partie. Evitez-la quand elle vient de perdre une compétition. Vous pourriez vous retrouver coincé avec elle qui vous explique pourquoi non, elle n'a pas perdu. Elle a simplement laissé gagner l'autre pour qu'il se sente mieux (le discours est très long, souvenez-vous, elle est inépuisable).

HISTOIRE

Rya ne se souvient pas très bien de sa vie avant d'être adoptée par Loïc, son maître. Elle sait qu'elle avait des frères et soeurs, une mère tricolore. Son odeur était douce et chaude. Lorsqu'elle a rencontré Loïc, ça a été le coup de foudre. Il parlait avec l'éleveur de sa portée. Elle s'est approchée, attirée par cet étrange homme. Il était tout maigre, un peu perdu. Puis, il a tourné la tête et leurs regards se sont croisés. Depuis, ils ne se quittent plus.

Les premiers mois ensemble ont été difficiles. Loïc vivait en ville, l'espace extérieur était restreint. Il voyait que Rya souffrait de cette impossibilité à courir. Puis, son maître a pris des vacances. Ils ont fait un long, très long voyage en voiture. Rya a bien cru qu'elle allait suffoquer. Ils sont arrivés près d'un lac. Le lac était magnifique. C'était la première fois qu'ils en voyaient un. Aussitôt, la bergère a sauté dans l'eau. La première tentative n'avait rien d'habile. Elle qui n'avait jamais vécu dans un tel endroit, la voilà qui pataugeait dans l'eau, se demandant ce que c'était que cette immense flaque.

Rapidement, Rya a compris qu'elle savait nager. En plus, elle savait bien nager. Enfin, elle pouvait se dépenser. L'effort était clairement différent de celui de la course. Courir c'est bien, nager c'est mieux. Courir, elle le peut à l'infini. Nager, elle le peut longtemps, mais elle y voit enfin une limite à son énergie. Avec Loïc, ils ont rapidement appris à jouer à la balle dans l'eau. Il envoyait loin le jouet dans le lac, elle fonçait le chercher.

Un jour, il a passé un long moment au téléphone. Rya s'impatientait. Pourquoi ne venait-il pas jouer ? Il ne réagissait même pas quand elle lui mettait la balle dans la main. Même en le poussant du museau, il continuait. Elle a fini par attendre qu'il raccroche. Mauvaise surprise : il s'est empressé d'aller sur son ordinateur. La bergère, lasse de l'attendre, s'est décidée à rejoindre le lac d'elle-même.

Ce jour-là, elle a croisé une humaine qui paniquait au bord de l'eau. Plus loin, au milieu de l'immense flaque, des grandes éclaboussures ridaient la surface habituellement plane. Un petit humain s'y trouvait. Rya, pour alerter autour, a aboyé, fort, très fort, longtemps. Puis, elle a sauté dans l'eau. Le résultat n'était pas probant, elle n'avait jamais sauvé de petit humain auparavant. Néanmoins, d'autres humains, alertés par les aboiements, sont venus l'aider à ramener le petit sur la berge.

Loïc n'a pas tout vu, mais il était là pendant que Rya secouait sa fourrure. Après ça, il a passé beaucoup de temps avec elle, à proposer des jeux différents. Ramener un gros bâton. Enfiler un gilet. Emmener son maître avec elle. Petit à petit, elle apprenait le rôle de sauveteur. Rya était contente. Elle faisait plein de jeux dans l'eau et pouvait aider les autres.

Ils ont fini par reprendre la voiture. Encore un long, trop long trajet. Enfin, ils sont arrivés dans un village. Orcière-sur-Val. Partout, des montagnes. Et partout, des chiens. Là, elle allait pouvoir devenir une véritable sauveteuse. Loïc avait contacté les locaux du coin, le jour où il était sur son téléphone. Il a commencé une formation pour être secouriste, lui aussi. Désormais, son maître est musclé, son torse s'est développé. Il arrive mieux à la suivre quand elle court. Rya est contente. Elle peut se faire plein d'amis, ici. En plus, elle peut courir dans les montagnes, Loïc sur ses talons. Ensemble, ils peuvent sauver des vies.