[LOCAL] ~ Gardien Berger ~ Laguna

Laguna

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MENTAL & CARACTÈRE

Laguna est une chienne, curieuse qui a pour ambition de découvrir le monde, elle parcourt ainsi la montagne avec ses pattes quand elle peut se le permettre. Rêveuse, elle se plait à imaginer ce qui se passe au-delà de ces monstres de pierres, parfois l’idée de voyager sur un nuage ou à travers les étoiles lui traverse l’esprit, ou même de se transformer en oiseau. Elle les envie, eux qui peuvent aller partout grâce à leurs ailes. Elle n’en reste pas moins très impliquée dans son travail, et déterminée à atteindre les objectifs qui lui sont donnés, pour faire plaisir à son maître, auquel elle est très attachée. Txeru, son « collègue » lui dit souvent qu’il ne comprend pas comment une gamine aussi énergique qu’elle, peut être aussi concentrée au bon moment. Le sens des priorités d’après lui. La border collie n’en reste pas moins désireuse de solitude à certains moments, souvent pendant ses balades. Si elle est parfois taquine avec son « vieux ronchon » elle a du mal avec absolument tous les autres canidés, et humains. Il est vrai qu’à part Joseph, le troupeau et le patou, elle ne croise que très peu de personnes. Elle a donc quelques difficultés à tenir une conversation, et étant une chienne expressive, il est facile de remarquer sa gêne. Cependant, si l’on arrive à passer ce cap, on découvre une Laguna de plus en plus ouverte, qui se fera un plaisir pour vous faire découvrir tous les environs. Plutôt bonne patte, elle aidera ceux dans le besoin tant qu’elle ne sent pas qu’il y a anguille sous roche. Car très peu douée en relation humaine et craintive envers les inconnus, elle en devient légèrement méfiante.

HISTOIRE

Laguna est née dans un élevage avec son frère et sa sœur. Elle n’a pas énormément de souvenirs de cette période, juste quelques fragments montrant des jeux avec deux boules noires et blanches comme elle, ainsi qu’un ventre chaud, promesse de nourriture et de chaleur. Sa mère est la personne dont elle se souvient le mieux, elle était douce, prévenante mais semblait déjà au courant de ce qui adviendrait à ses petits car elle leur murmurait : « Ne vous inquiétez pas, tout ira bien, même quand je ne serais plus là ». Bien sûr, aucun des trois chiots ne comprenaient à l’époque, à leur âge, une vie sans maman est inenvisageable. Puis vient le jour, quand elle eût deux mois, ou un grand homme vient chercher sa sœur. Gémissements et pleurs se firent entendre. Pourtant la mère les avait déjà prévenus. Des humains viendraient les chercher pour démarrer une nouvelle vie. Mais cette vie-là, les deux chiots restants n’en voulaient pas. Pourtant, les bipèdes ne l’entendaient pas de cette oreille. Ce fut son tour de partir. Le sans-poil n’avait pas l’air bien méchant mais pour la petite, il était la cause de son arrachement. Elle bougeait alors qu’elle ne marchait pas, elle voulait son frère, sa sœur et sa maman.

La rancune disparut cependant bien vite, Joseph devint sa nouvelle famille et il lui attribua le nom de Laguna. Le temps passa, il lui apprit quelques tours et vint le jour où elle rencontra le troupeau, celui qu’elle devrait garder. Ces étranges nuages sur patte étaient effrayants au premier abord mais pas bien méchants. Il y avait au milieu un autre nuage, mais lui était tout blanc et lui ressemblait plus. C’était Txeru. Leur début de relation fut un peu compliqué, lui étant calme et réfléchi et elle un peu trop agitée. Ils finirent cependant par bien s’entendre et s’appelèrent « Vieux ronchon » ou « Papi » et « Gamine. » Leur façon de dire Je t’aime. Le patou restait tout le temps avec le troupeau, tandis que Laguna suivait Joseph, un homme dans la quarantaine plus à l’aise avec ses chiens et les nuages blancs qu’avec ses congénères bipèdes, il n’en restait pas moins un excellent maître que la border collie adorait. Elle apprit à devenir un bon chien de berger, à réussir à rassembler tous les moutons dans leur enclos, sans en perdre un, avec le minimum de temps. Elle adorait entendre l’humain lui dire « Bon travail Fifille ». Elle finit par découvrir la montagne en solitaire de temps en temps, laissant le troupeau au bon soin de Txeru (avec son accord), et découvrit son goût du voyage. Il lui arriva de descendre des pâturages avec le berger, qui se rendait à un camping. Là-bas, les odeurs l’assaillirent, c’était rempli de chiens. Bien trop craintive, elle préféra rester en retrait, attendant le retour de l’humain. Ils y sont retournés depuis mais elle n’a toujours pas franchi le cap. Peut-être un jour…