Incarnez un chien dans un camp des Pyrénées, qu'il soit de pur-race ou bâtard !
 
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Welcome to the party !

 :: RP :: Voyage voyage
Sam 13 Juin 2020 - 15:00
Julien était en train de faire les dernières vérifications autour de la maison afin de ramasser les petites affaires susceptibles de trainer dans des recoins oubliés. Il avait décidé d’organiser un barbecue maintenant que le beau temps était de retour et il avait fait circulé l’invitation dans le village invitant tous ceux qui auraient l’amabilité d’apporter un petit plat ou une boisson à leur venue. Il avait presque fini de faire le tour de la maison sous le regard suspect de Charon qui ne l’avait jamais vu aussi soucieux que depuis la fois où il avait ramené une humaine chez lui … Le chien l’observait en se demandant ce qui pouvait bien se passer dans la tête de son humain. Ce dernier s’arrêta au milieu du salon et s’exclama.

« Ok Julien, c’est bon, tout est rangé. No stress. »

Même s’il était très sociable, la perspective d’un si grand évènement apportait son petit lot de stress puisqu’il tenait absolument à ce que les gens passent un bon moment et au contraire il ne voulait pas qu’on se souvienne de cet évènement comme le barbecue le plus désastreux d’Orcière sur Val. Dans un village comme celui-ci, le bouche à oreille allait vite, et ce ne serait qu’une question de temps avant que sa réputation n’en prenne un coup.

Tout était prêt. Il lança un petit feu dans le barbecue pour que lorsque les invités arrivent, ils puissent commencer la cuisson des viandes. Julien avait tout prévu, des saucisses, des côtes d’agneaux, et même des steaks végétariens pour ceux qui ne consommaient pas de viande. Il alla placer Charon dans sa chambre où il avait prévu de le laisser pour la soirée.. Le Tamaskan n’était pas peureux mais il avait rarement était entouré par autant de monde dans son foyer alors afin d’éviter qu’il ne traine dans les pattes de tout le monde, il préférait l’enfermer. Et puis ça éviterait qu’il ne se sauve si quelqu’un laissait malencontreusement une porte ouverte. Charon n’était pas sûr d’être enchanté par la nouvelle mais il s’affala sur lit en compagnie de son jouet à mâchouiller.

La première sonnerie retentit.

« Le portail est ouvert, entrez. »

Annonça Julien par la fenêtre alors qu’il jetait un dernier coup d’oeil à son chien avant de se diriger jusqu’à l’extérieur pour accueillir les invités.
Revenir en haut Aller en bas
Charon
Compagnie
Charon
Charon
Messages : 167
Date d'inscription : 17/10/2018
Charon
Mer 17 Juin 2020 - 21:50
Hugo enfila son polo blanc et épousseta une saleté imaginaire sur son jean noir, par habitude. Il jeta un œil dans le miroir, se recoiffa, et une fois satisfait de son image, regarda Pepsi, qui dormait sur le lit.
"Ca te va, Pepsi ? Je suis potable ?"

  Sous la frange, les yeux marrons étaient voilés de sommeil, et il n'attendit pas de réponse. Il lui ébouriffa affectueusement la tête, et alla voir Lucie, qui téléphonait à sa mère. Elle lui indiqua silencieusement de partir avant elle, désignant avec une grimace son maillot de bain et ses cheveux trempés (ils rentraient à peine de la piscine après une longue randonnée). Il lâcha un petit rire, sachant l'importance qu'avait sa compagne sur sa présentation, et aussi les heures interminables que mère et fille passaient au téléphone, la plupart du temps en monologue pour la première.
   Il lui embrassa affectueusement la joue, et saisit le petit sac qu'ils avaient préparé pour Julien. Le jeune homme traversa le camping d'un pas rapide, saluant quelques habitués qu'il avait pu rencontrer, et quelques minutes plus tard, il sonna le carillon à l'entrée du portail de la demeure du bûcheron.
« Le portail est ouvert, entrez. »

   La tête de l'hôte apparut de l'étage, et il ouvrit le portail de sa main libre. Il s'engouffra dans le jardin, en déposant le vin qu'il avait récupéré dans un magasin pour l'occasion, ainsi que le fromage acheté chez le berger, ce gentil monsieur grisonnant qui avait deux chiens, dont une border collie.
Il tendit la main à Julien, qui venait de descendre, et l’empoigna joyeusement, un léger sourire sur le coin des lèvres :
«Salut Julien, comment vas-tu ? Je suis le premier arrivé ? Lucie arrive plus tard, elle est pas prête du tout ! »

Hugo appréciait réellement le garde forestier, qui leur avait plu à tous les deux dès leur première rencontre. Malgré tout les frousses de Pepsi, ils avaient passé un bon moment à se moquer gentiment des grognements et aboiements des chiens. Il sortit de son sac en carton son petit présent, très fier de sa victuaille et continua sur sa lancée :
« Je t’ai apporté cette merveilleuse gourde en forme d’haltère ! Très pratique pour les randonnées, et aussi pour faire du sport. Ca te permettra de penser à ton coach sportif préféré de temps en temps, et à essayer de devenir aussi musclé que moi ! »

Il ria doucement de sa boutade. Comme si Julien avait besoin de se muscler ! Il en était presque jaloux. Presque !
Revenir en haut Aller en bas
Pepsi
Nouveau pensionnaire
Pepsi
Pepsi
Messages : 52
Date d'inscription : 12/05/2019
Age : 20
Pepsi
Lun 22 Juin 2020 - 12:15
Son prénom était Marin, mais il avait une prestance telle qu'en général, on le connaissait sous le nom de Monsieur Duchamp. C'était le bonhomme qu'on voyait souvent, autrefois, mais avec lequel on ne parlait jamais beaucoup, car il semblait toujours un peu taciturne, loin des autres, excessivement poli, à un tel point que même les rares habitants d'Orcière-sur-Val qui connaissaient son nom ignoraient souvent son prénom et n'envisageaient pas de le lui demander.

Ce jour-là, il s'était levé tôt, comme de coutume, pour faire sa petite promenade matinale. C'était son petit plaisir rituel, en période de vacances : il marchait, tranquillement, une heure ou deux, tôt le matin, et en rentrant, il prenait un petit café. L'air de la montagne l'aidait à méditer et à trouver une paix bienvenue, c'était son meilleur remède contre les crispations provoquées par une longue durée de travail éprouvant, à l'usine.

Il se retrouvait détendu, sur la petite terrasse de son café, et buvait son café. Il y avait parfois de rares minutes ou ses épaules cessaient de le faire souffrir, et cette minute-ci était de celles-là. Et ce fut à ce moment-là que la gestionnaire du camping apparut et se dirigea vers lui. Monsieur Duchamp soupira lourdement. Elle allait sûrement lui prendre la tête avec des problèmes de dates et d'argent. Néanmoins, il l'accueillit avec un sourire et une tasse de café.

Lorsqu'elle eut dit ce qu'elle voulait lui dire, Monsieur Duchamp avait à nouveau mal aux épaules et se sentait fatigué. Alors que l'enquiquineuse s'apprêtait enfin à partir, elle s'interrompit et lui demanda s'il allait venir chez Julien.

Comme il ne comprit pas immédiatement de quoi elle lui parlait, elle se fit un devoir de lui rappeler qu'une petite réception ouverte à tous était organisée. Cette femme était bavarde, mais malgré tout, elle était si gentille qu'il était difficile avec elle d'en rester à un "je ne veux pas déranger". Marin finit par rigoler : " Je serai là, ne t'en fais pas, va, je viendrai à l'heure pour aider un peu. "

Ce serait dommage de ne pas encourager les autochtones mus par de généreuses et hospitalières intentions.

Monsieur Duchamp arriva donc à l'heure, un peu mieux habillé que d'habitude, mais toujours avec rusticité, avec la vieille veste brune et le pantalon de velours assorti qu'il mettait pour aller à la messe. Il avait deux bonnes bouteilles de vin dans la main gauche. De l'autre côté du portail, il vit deux hommes, mais il ne connaissait que Julien, et encore, pas tellement. Poli, il laissa l'homme au polo blanc offrir son cadeau et ne s'approcha qu'un peu après :

" Bonjour ! C'est une bonne idée, un barbecue, comme ça ! Pour moi tout seul je n'y pense jamais ! " s'exclama-t-il, gaillard, à la vue de ce Julien qu'il connaissait encore peu. Il désigna son vin de la tête : " Je le pose à l'ombre, ce sera très bien pour le dessert, ou en apéritif, selon ce qu'il vous manque ! "

Monsieur Duchamp était amateur de vin, même s'il ne buvait, seul, que de l'eau et du café.

Après avoir posé ses bouteilles seulement, il remarqua la gourde, qui l'amusa, ainsi que le feu du barbecue qui prenait déjà, et la barbaque, prête à griller. " S'il faut de l'aide, je peux me mettre aux saucisses ! Comme ça, on ne fera pas que boire ! "

Partout où il allait, Monsieur Duchamp était comme ça : il avait toujours besoin de trouver une manière de se rendre utile.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Achille
Nouveau pensionnaire
Achille
Achille
Messages : 33
Date d'inscription : 03/06/2020
Achille
Mer 24 Juin 2020 - 17:08
Ce fut Hugo qui arriva le premier. Julien lui adressa un signe de main à son approche. Il lui serra la main avec un grand sourire au visage.

" Je vais bien et toi ? Et oui tu arrives pile à l'heure, les autres doivent être comme Lucie toujours à se préparer. "

Plaisanta-t-il évitant de dire qu'il fallait s'y attendre avec les femmes, toujours besoin de se regarder une dernière fois dans la glace avant de partir.
Il tourna la tête vers les victuailles déposés sur la table. Hugo et Lucie gâtaient les invités avec du bon fromage et une belle bouteille de vin. C'était vraiment gentil de leur part ! Quant au dernier présent, Julien ne s'attendait pas à recevoir des cadeaux. Il eut l'air quelque peu surpris mais adressa un sourire à son nouvel ami.

" Vous n'auriez pas dû, j'ai l'impression que c'est mon anniversaire aujourd'hui. Merci beaucoup ! Comme ça je vais pouvoir faire de la musculation. Il faudrait qu'on se fasse une séance de sport ensemble un jour ce serait sympa. Je ne sais pas si Pepsi court, mais Charon aime bien ça, un petit footing de bon matin, ça pourrait être bien ? "

Proposa-t-il un peu plus sérieusement.

Mais avant que Hugo ne puisse lui répondre, Monsieur Duchamp passa le portillon. Il fut surpris de le voir là, il ne le connaissait pas aussi sociable, ceci dit, le garde-forestier ne connaissait pas assez bien le chasseur pour pouvoir faire de telles hypothèses.

" Bonjour Monsieur Duchamp, ou préférez-vous que je vous appelle Marin ? Effectivement avec le beau temps autant en profiter. Et puis c'est plus marrant d'avoir du monde que d'être seul avec Charon pour cette occasion. "

Répondit-il toujours aussi souriant.

"Oh c'est parfait, pourquoi ne pas le prendre en apéritif pour commencer ? Qu'en pensez-vous ? "

Demanda-t-il aux deux hommes qui l'entouraient.
Il se dirigea vers la table où il avait entreposé quelques affaires, des assiettes et des verres, et puis des bols remplis de biscuits apéritifs. Il invita les autres à s'installer confortablement comme il le voulait mais monsieur Duchamp avait d'autres idées en tête. Il souhaitait aider au barbecue. Ce fut une offre que Julien ne refusa pas puisqu'avec l'arrivée d'autres invités il serait pris entre les aller-retour et c'était mieux que quelqu'un se charge de faire griller les saucisses le temps que tout le monde débarque.

" C'est une très bonne idée si cela ne vous dérange pas. "

Répondit-il à Marin en souriant.
Revenir en haut Aller en bas
Charon
Compagnie
Charon
Charon
Messages : 167
Date d'inscription : 17/10/2018
Charon
Jeu 16 Juil 2020 - 20:21



Welcome to the party !

Everybodyyy

C’est la fête au village !


L'haltère-gourde fit son petit effet, et Hugo en fut très heureux. Un sourire illumina le visage de Julien, qui parut surpris de recevoir un présent. Il commenta rapidement son arrivée, et continua sur sa lancée :
"Vous n'auriez pas dû, j'ai l'impression que c'est mon anniversaire aujourd'hui. Merci beaucoup ! Comme ça je vais pouvoir faire de la musculation. Il faudrait qu'on se fasse une séance de sport ensemble un jour ce serait sympa. Je ne sais pas si Pepsi court, mais Charon aime bien ça, un petit footing de bon matin, ça pourrait être bien ?"

   Une petite ampoule s'illumina dans l'esprit d'Hugo. Pourquoi pas créer un footing avec tous les volontaires du camping et même du village ? Ca serait l'occasion de réunir les adeptes du sport, et de bouger les masses, qui, de son point de vue, s'agglutinaient de meilleur gré sur les terrasses des cafés plutôt que dans les sentiers. Le sport était toujours la meilleure des rencontres ! Déjà, il avait un client, si Julien proposait !
   Un homme à l'allure rustique débarqua, entrant par le portail, tenant dans ses mains à l'aspect rugueux, signe d'un travail manuel, deux bouteilles de vin. A ce rythme, ils boiraient plus qu'ils ne mangeraient, songea l'animateur sportif avec un petit sourire en coin. Il se décala un peu pour laisser la place à l'homme, et ainsi l'inclure dans le cercle.
" Bonjour ! C'est une bonne idée, un barbecue, comme ça ! Pour moi tout seul je n'y pense jamais ! Je le pose à l'ombre, ce sera très bien pour le dessert, ou en apéritif, selon ce qu'il vous manque ! "

   Hugo apprit par le biais de Julien que cet autochtone s'appelait Marin Duchamp, et il acquiesça quant à la proposition d'ouvrir la bouteille pour l'apéritif.
"Je vais donner un coup de main à monsieur Marin ! Tu n'as qu'à venir avec nous pour le moment, Julien, il n'y a pas grand monde, et comme ça, la viande aura déjà commencé à cuire quand les invités arriveront ?"

   Il se dirigea vers le barbecue, craqua l'allumette et déposa le bout de bois enflammé sur le tas de journal et de charbon. Dans sa famille, il était le maître incontesté des barbecues, de toutes les cuissons possibles et inimaginables. De la viande bleue à celle cuite à point, il avait le coup de main !
"Pour le footing, c'est une excellente idée. Pepsi est très bonne coureuse, et ne semble jamais épuisée, c'est incroyable, pour un si petit gabarit ! Ca pourrait être sympa de créer des groupes de randonnées, pour que les chiens se rencontrent, faire sortir ceux du camping, et les humains aussi. Vous avez un chien, Marin ?"

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Pepsi
Nouveau pensionnaire
Pepsi
Pepsi
Messages : 52
Date d'inscription : 12/05/2019
Age : 20
Pepsi
Mar 4 Aoû 2020 - 13:59
" C'est une très bonne idée si cela ne vous dérange pas. " souffla Julien, ce qui fit imperceptiblement sourire Monsieur Duchamp. Tu m'as l'air bien débordé, mon bonhomme. Il s'approcha sans un mot du feu, et vérifia que tout le matériel était bien prêt.

" Ce sera très bien. " le rassura-t-il, en calculant par réflexe l'espace qu'il lui faudrait pour déposer le cuit et le non-cuit, les plats qu'il avait à disposition, la quantité de charbon et de viande qui était stockée.

Réapparut alors cet inconnu que Monsieur Duchamp n'avait jusque là pas osé aborder. Un jeune homme qui semblait déborder d'idées, d'énergie et de motivation. Peut-être en était-il toujours ainsi, lorsqu'on était jeune. Monsieur Duchamp lui-même avait toujours vécu avec la bizarre peur de trop se laisser porter par ses instincts au point de s'éparpiller, de prendre plus de responsabilités qu'il n'était capable d'en assumer. Cela faisait de lui, désormais, un homme peu encombré, très carré, bien organisé, mais à la vie beaucoup trop monotone.

Il accueillit avec bienveillance ses discours qui foisonnaient de perspectives :

" Pour le footing, c'est une excellente idée. Pepsi est très bonne coureuse, et ne semble jamais épuisée, c'est incroyable, pour un si petit gabarit ! Ca pourrait être sympa de créer des groupes de randonnées, pour que les chiens se rencontrent, faire sortir ceux du camping, et les humains aussi. Vous avez un chien, Marin ?
- Oui. "
, rétorqua-t-il, peu loquace.

Il saisit avec une déconcertante rapidité le petit tison avec lequel on étalait le charbon, et fixait la jeune et fragile flamme, concentré. Une fois qu'il eut le sentiment que le feu prenait bien, il reprit :

" Je l'ai gardé en pension, il est un peu difficile à tenir, lorsqu'on le relâche. C'est un épagneul breton, et il ne pense qu'aux lapins, alors ici... Il serait fou !  " Un sourire tendre se dessina sur le visage de Monsieur Duchamp, qui fixait toujours les flammes. " Il n'est pas méchant du tout avec les autres chiens, mais je pense qu'il vous fatiguerait, si vous l'emmeniez courir. "

S'il laissait Achille se morfondre dans son chenil, ce n'était pas pour le punir, ni même pour le protéger, car Monsieur Duchamp n'avait pas trop de mal à se faire obéir par lui. Non. En réalité, le quadragénaire avait terriblement mal aux épaules, et s'apprêtait à se faire opérer, l'automne prochain, dans une clinique. Il se trouverait alors dans l'obligation de confier Achille à cette pension pour deux ou trois semaines, et il souhaitait que ce dernier ne souffre pas trop de son absence, qu'il prenne l'habitude, de temps en temps, de s'éloigner de lui.

" En tout cas, je crois que je profite bien de ses vacances, moi. Ceci dit, je ne suis pas taillé pour courir, je préfère marcher. " rit sourdement Monsieur Duchamp. Il avait l'impression détestable de courir en permanence, au travail, et ça lui faisait un bien fou de pouvoir, enfin, prendre le temps de tout regarder, de profiter des parfums des Pyrénées, de leur vent frais et de leur si doux soleil. Partout où il allait, Monsieur Duchamp avait besoin de la musique de la nature pour oublier le lourd et mécanique silence de l'usine, de la ville, de la voiture, de la maison.

" Il y a de belles promenades à faire. " reconnut-il.

Il commença à étaler les braises, étrangement détendu. Parfois, il lui suffisait de penser à son chien pour soulager ses épaules.
Revenir en haut Aller en bas
Achille
Nouveau pensionnaire
Achille
Achille
Messages : 33
Date d'inscription : 03/06/2020
Achille
Mer 5 Aoû 2020 - 17:13
Lisa qui était en vacances depuis quelques jours au camping avait eu vent d’une fête qui se déroulait chez un des habitants du village. Au départ elle n’allait pas s’y rendre parce qu’elle évitait de laisser sa chienne seule trop longtemps cependant, lorsque ses parents lui avaient dit qu’ils la garderaient pendant son absence elle avait fini par se laisser convaincre de s’y rendre.

La jeune femme n’était pas sûre d’être la bienvenue mais une de ses connaissances qui bossait au camping et qui s’y rendait avait insisté sur le fait que ce ne serait pas un problème. Elle avait acheté une bonne bouteille à l’épicerie et une tarte à la framboise à amener pour le barbecue. Après avoir câlinée Izanami une dernière fois et vérifié sa touche de maquillage dans le miroir, elle attrapa son sac et les biens avant de sortir et de marcher en direction de la maison où tout se déroulait. Sa camarade du camping lui avait dit qu’elle l’attendrait au village pour lui montrer le chemin. Il n’y avait qu’un petit quart d’heure de marche pour s’y rendre, et elle était heureuse d’avoir opté pour des ballerines plutôt que des talons.

Le chemin passa vite, elle retrouva la personne qui l’avait invité et les voila de nouveau en route en direction de la maison du fameux Julien qui organisait ce grand évènement. Des invités étaient déjà là puisqu’elle les entendait discuter dans le jardin. Elle ajusta son haut avant d’entrer par le portail comme l’indiquait la petite pancarte sur la barrière du jardin. Pour le moment il n’y avait pas foule mais nul doute que ça viendrait.

La jeune femme afficha un large sourire et s’avança vers la terrasse où tout semblait se passer. Il y avait déjà quelques personnes présentes, dont un qui se chargeait du barbecue pendant que les deux autres l’entouraient.

«  Bonsoir ! J’imagine que l’un de vous est Julien ? »

Demanda-t-elle en les regardant toujours souriante.

« Laure du camping m’a dit que tout le monde était le, la bienvenue à cette soirée, j’espère que c’est bien le cas. Je m’appelle Lisa et je suis au camping pour les vacances, j’ai pensé que ça ne ferait pas de mal de passer rencontrer du monde. Voilà pour la fête ! »

Dit-elle en tendant une sac de victuailles devant elle avec fierté.
Constatant que certaines mets avaient été posées sur la table, elle se dit que c’était sûrement le lieu où déposer ces affaires ce qu’elle fit avant de revenir vers eux tranquillement. Elle s’incrustait sans aucune gêne n’hésitant pas à relancer la conversation.

« Vous êtes tous du coin ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Mer 26 Aoû 2020 - 13:26
Les deux hommes qui étaient ses invités semblaient être bien parti pour l’aider à organiser le barbecue. Julien n’y voyait aucun inconvénients, il appréciait même grandement leur aide pour ça. Tandis que ces deux camarades s’occupaient d’allumer le feu et de faire naitre la braise il servit trois verres de vin d’apéritif et en emmena deux jusqu’à ses invités avant de retourner chercher le sien et de marquer le coup par un petit « santé ! » avant d’en boire une gorgée.

Julien qui cherchait des amis pour son propre compère canin ne pouvait qu’être emballé par la proposition de Hugo. Il n’avait malheureusement pas trouvé de personne avec qui il avait sympathisé qui possédait de chien, ce qui était vraiment malheureux. Le jeune homme avait beau tenté les cours d’agility, il n’avait pas trouvé son bonheur, d’autant plus que les quelques dernières fois où il en avait fait en groupe, cela ne s’était pas forcément bien passé. Son Tamaskan ne semblait pas s’entendre particulièrement bien avec un des malinois du camping. Ce n’était pas si grave, le jeune homme pratiquait ce sport chez lui puisqu’il avait un peu de matériel et prenait à présent quelques cours privés. Cela dit, en ce qui concernait la socialisation de Charon c’était raté. Le cadre de la randonnée serait parfait pour rencontrer des camarades.

« Si tu organises ça, préviens moi je suis vraiment intéressé. »

Déclara Julien en adressant un sourire à Hugo.

Marin aimait vraiment ses chiens. Il avait été très doux avec son ancienne chienne, aujourd’hui disparu. Maintenant c’était un nouveau chiot qu’il avait. Julien l’avait aperçut de loin sans pouvoir venir le saluer lorsqu’il était arrivé à Ornière-sur-Val. Encore un excellent chien de chasse que dresserait monsieur Duchamp.

« Oh je suis certain qu’il serait trop occupé à jouer avec les autres et courser les lapins pour nous causer des soucis. »

Le rassura Julien qui entendait le portail ouvrir tandis qu’un petit groupe d’invités pénétraient les lieux.
Il ne les reconnaissait pas tous et serait ravi de faire leur connaissance sous peu. D’ailleurs on aurait dit qu’une nouvelle venait vers eux, sans doute pour se présenter à l’hôte de la soirée. Elle n’était pas discrète avec sa chevelure rose coupée court. Un regard cerclé de noir pour faire ressortir ses yeux, et un large sourire.

« Bonsoir, effectivement c’est moi. Enchanté Lisa, je t’invite à t’installer où tu veux. Nous sommes en train de préparer la viande. »

Répondit-il accueillant laissant la parole à ses acolytes puisque la dénommée Lisa ne semblait pas timide et faisait déjà la conversation.
Revenir en haut Aller en bas
Charon
Compagnie
Charon
Charon
Messages : 167
Date d'inscription : 17/10/2018
Charon
Mer 2 Sep 2020 - 21:44



Welcome to the party !

Everybodyyy

C’est la fête au village !



  Hugo laissa rapidement Marin faire, sentant que l'homme maîtrisait plus que lui encore la flamme. Il se décala sur le côté, s'effaçant un peu, écoutant les autres. Le plus vieil homme observa le tison un instant, répondant d'un air peu bavard à la question de Julien. Puis il se revigora et répondit d'une vois plus réveillée :
" Je l'ai gardé en pension, il est un peu difficile à tenir, lorsqu'on le relâche. C'est un épagneul breton, et il ne pense qu'aux lapins, alors ici… Il serait fou ! Il n'est pas méchant du tout avec les autres chiens, mais je pense qu'il vous fatiguerait, si vous l'emmeniez courir. "

   Hugo lâcha un petit rire. Il voyait très bien l'image de ces chiens fous qui ne pensaient qu'à courir sans s'arrêter, jusqu'à s'écrouler. Quelques hommes faisaient parfois la même chose, pour leur plus grand danger, d'ailleurs. Il n'avait jamais cessé de répéter que les entraînements devaient être progressifs, de ne pas se pousser à bout au risque de problèmes physiques et mentaux. Lui-même avait cette fâcheuse tendance à ne pas s'écouter, à penser qu'aux performances. Il se savait addicte au sport, et comprenait bien que c'était dur de se stopper.
   Il fouilla dans sa mémoire, à la recherche de cet épagneul, mais il ne se souvenait pas avoir croisé un quelconque chien bicolore dans le camping ou aux alentours récemment.

   Le brun hocha la tête à la remarque de Marin, jugeant d'un œil avisé sa silhouette. On sentait dans ses épaules taillées, dans ses mains rugueuses et dans son être en général qu'il était bien un homme de la montagne, fort. Peut-être et sûrement lourd aussi. Il ne savait que trop bien que certaines formes étaient plus aptes que d'autres à la course, et à un certain âge, l'exercice devenait plus compliqué. Et pour avoir fait quelques randonnées, la marche en montagne dans les pics pentus donnaient des sacrées suées.

« Si tu organises ça, préviens moi je suis vraiment intéressé. Oh je suis certain qu’il serait trop occupé à jouer avec les autres et courser les lapins pour nous causer des soucis. » , déclara Julien. Le coach sourit à la proposition, très satisfait. Il proposerait très bientôt à Pierre cette idée qui germait dans son esprit à la lueur d'une ampoule mille volts.
"Je vais te tenir au courant Julien, mais j'aimerai vraiment bien tenter l'expérience. Ce sera l'occasion de montrer de bons côtés de Pepsi à Charon !", dit-il en riant.

  Ils virent arriver une jeune femme aux cheveux rose. Hugo attendit un instant en la fixant, puis se rappela d’où il la connaissait. Elle était la propriétaire d’une chienne aux yeux glaçants dans le chalet voisin. Ils n’avaient jamais vraiment pu échanger ne serait-ce que les banalités. Son sourire charmant lui plut instantanément, sentant l’onde positive qui s’émanait d’elle.
Elle se présenta en tant que Lisa, salua tout le monde, et déposa une magnifique tarte à la framboise et une bouteille sur la table des victuailles.
« Vous êtes tous du coin ? »

Hugo répliqua aussitôt, en profitant pour se relancer dans la discussion :
« Je suis votre voisin de chalet, Lisa. Vous avez une grande chienne, n’est-ce pas ? Nous habitons aux alentours de Strasbourg avec ma compagne, qui n’est toujours pas là. Il faut dire qu’elle a toujours été longue à se préparer ! J’ai aussi une chienne qui, il me semble, a déjà fait sa rencontre. », conclut-il en un sourire. Il les avait déjà vues de chaque côté de la grille, l’une et l’autre dans leur propriété.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Pepsi
Nouveau pensionnaire
Pepsi
Pepsi
Messages : 52
Date d'inscription : 12/05/2019
Age : 20
Pepsi
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Sauter vers: