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[PENSIONNAIRE] Anthéa - American Staffordshire Terrier ♀

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Sam 4 Aoû 2018 - 16:26
© Arrogant Mischief sur Never Utopia
Anthéa

« Les chiens ne mentent jamais quand ils parlent d’amour. »
J.M. Masson


۞ NOM : Anthéa.

۞ SURNOM : ...

۞ AGE : 6 ans.

۞ SEXE : femelle.

۞ GROUPE : pensionnaire.

۞ RANG : habituée (vit au camp).


۞ RACE : American Straffordshire Terrier.

۞ TAILLE : 43 cm.

۞ POIL : court, noir avec des panachures blanches.

۞ YEUX : bruns avec des reflets ambres au soleil.

۞ MARQUES DIVERSES : ...


MENTAL & CARACTÈRE
A-t-on déjà vu plus facile à vivre, plus agréable que la douce Anthéa ? Que ce soient parmi ses congénères ou parmi les humains, bien rares sont ceux qui pourraient lui vouer la moindre haine. Anthéa est des plus gentilles. Tranquille et amicale, sa queue semble na jamais pouvoir arrêter de remuer, comme si elle voulait embrasser l'air, le vent, et l'univers tout entier. Sa tête très expressive reflète son immense affection, ses yeux brillent d'amour et ses babines se soulèvent en un sourire radieux dès que sa langue s'échappe de sa gueule.
Elle est serviable, toujours prête à aider même un inconnu dans le besoin, et n'hésitera jamais à réconforter les autres. Elle est d'une grande sagesse, et sait aussi quand il convient d'être sur ses gardes. Elle évitera cependant toujours la bataille, son naturel pacifique lui faisait préférer les mots aux coups, et choisira plus facilement de battre en retraite afin d'éviter le conflit. Elle est pourtant loin d'être lâche, et montrera les crocs à quiconque voudra attaquer un innocent. C'est en effet une chienne ayant un grand sens de la justice et du devoir.

Anthéa peut aussi se révéler joueuse et pleine d'entrain. Même si elle n'est pas destructrice le moins du monde et sait parfaitement vivre en intérieur, elle préfèrera toujours être à l'extérieur, trottiner de ci-de là, satisfaire sa curiosité qui la pousse à découvrir toujours de nouvelles choses. Elle est très obéissante envers ses maîtres, et comprend vite les règles et les ordres, non pas tant pour attrait de la friandise ou par contrainte que pour la simple envie de faire plaisir.

HISTOIRE
Anthéa n'a pas eu une vie difficile. Elle n'a jamais été maltraitée, n'a jamais été mêlée à une bagarre ni approché des combats de chiens. Non, elle a eut une vie tranquille. Mais elle ne s'est jamais vraiment sentie heureuse.

Elle est née dans un élevage, et a pu bénéficier d'une inscription au LOF. Elle a ainsi échappé à l'étiquette de "chien d'attaque" et à la catégorie 1. L'un de ses frères n'eut pas cette chance ; sur des critères de robe, on lui refusa ce bout de papier qui semblait décréter qu'un chien était moins dangereux s'il le possédait. Elle fut vendue à trois mois, à un jeune couple qui avait eut un gros coup de cœur en la voyant. Elle quitta ainsi le nid de son enfance pour s'envoler vers une vie d'indépendance.

Tout semblait aller pour le mieux. Ses maîtres possédaient une propriété avec un grand jardin, dans un quartier tranquille d'une ville relativement importante. Elle avait des jouets à disposition, l'attention de ses maîtres, et même la compagnie de deux chats avec qui elle s'entendait à merveille. Chaque jour, ses maîtres la promenaient pendant d'agréables heures, l'emmenant au parc ou au lac. Ils leur arrivaient même d'aller jouer sur un terrain d'agility ou de faire du cani-cross et elle adorait ça. Elle grandit dans un foyer aimant, en somme. Un vrai foyer.
Mais une ombre gâchait ce qui aurait dû être un bonheur idyllique. Lorsqu'un enfant s'approchait du portail, et qu'elle s'approchait en remuant la queue pour lécher la main qu'il tendait vers elle, une main ferme d'adulte le tirait aussitôt en arrière, et elle levait le regard vers un parent qui l'observait avec dureté et méfiance. C'était ce même regard qu'elle voyait lorsqu'elle trottinait un pied de son maître dans la rue, muselée et en laisse comme l'exigeait la Loi. Au parc, au terrain d'agility, elle voyait les autres chiens qui jouaient ensemble, qui couraient sans contrainte. Elle, elle ne quittait jamais la laisse et la muselière dès lors qu'elle franchissait le portail de chez elle. Elle, elle ne pouvait pas jouer avec les autres. Et même quand eux s'approchaient d'elle, et qu'elle les accueillait en remuant la queue avec joie, leurs maîtres les rappelaient brusquement et leur interdisaient de l'approcher. Elle se sentait différente, seule, et elle ne comprenait pas. Qu'avait-elle fait de mal ? Elle s'était toujours efforcée d'être affectueuse et obéissante.

Mais la vie suivait son cours. Elle n'était pas malheureuse, en somme. Pas pleinement heureuse, mais pas malheureuse non plus. Seulement, elle n'était pas la seule à souffrir de la situation. Ses propriétaires aussi avaient du mal à accepter les regards torves, les contraintes liées à un chien catégorisé.
Un jour, au cours d'une promenade, un chien surgit d'un coin de rue et se jeta sur Anthéa. Un croisé border collie, le genre qui semble tout à fait adorable. Avec un cri, le maître de la jeune staff lâcha la laisse, et Anthéa tenta de prendre la fuite. En vain. Le croisé la rattrapa et la jeta de nouveau au sol, la mordant, la frappant. Et la jeune chienne ne comprenait pas pourquoi il s'acharnait ainsi sur elle, elle n'avait rien fait, elle ne pouvait pas même se défendre à cause de la muselière. Mais, dans la lutte, le croisé arracha cette-dernière. Libérée, Anthéa voulu le repousser en lui mordant le flanc et bondit sur ses pattes. Un hurlement lui vrilla les tympans, et elle sentit un brusque choc contre son propre flanc, qui la projeta à terre. Son collier l'étrangla soudainement, tandis qu'on la tirait en arrière.

Lorsqu'elle reprit ses esprits, elle vit une femme cajoler le chien qui l'avait attaqué en piaillant des paroles inquiètes. Un homme large d'épaules se disputait avec son maître, qui tenait sa muselière cassée. Il finit par appeler son nom, suivit d'un "Viens" sec, et entraîna la chienne avec lui vers leur maison en lui adressant une rapide caresse rassurante.

Depuis ce jour, la situation se dégrada. Les promenades se firent plus rares, plus courtes, parce que les gens avaient entendu parler de la "pitbull agressive". Ses maîtres avaient beau la défendre, disant que c'était l'autre chien qui avait attaqué, rien n'y faisait. Le regard des autres devenait bien trop pesant pour eux.
Parfois, ils partaient en laissant Anthéa à leur maison, et revenaient en portant l'odeur de différents chiens. La jeune chienne les accueillait alors en remuant la queue plus encore que d'habitude, sachant qu'ils cherchaient un autre chien à adopter. Enfin, un compagnon canin ! Enfin, après tout ce temps où elle avait été presque privée du contact de ses semblables. Elle les entendait parler des différents chiens qu'ils avaient vu, du prochain refuge où ils se rendraient. Ils voulaient un compagnon parfait. Mais parfois, ils évoquaient ces chiens inconnus avec des soupirs et des voix tristes. Souvent, c'était lorsqu'il s'agissait de chiens catégorisés, si adorables, et pourtant enfermés là. Et Anthéa ne comprenait pas pourquoi ils n'adoptaient pas l'un d'eux. Une fois, elle dressa l'oreille tout particulièrement. Ils parlaient d'un staff non LOF, issu de la même portée qu'elle, qui avait été abandonné et se trouvait à la fourrière. Ils disaient qu'il n'y serait bientôt plus. Et Anthéa, qui avait reconnu dans ces mots son propre frère, remua la queue en pensant qu'ils allaient l'adopter, ou qu'il allait trouver une gentille famille. La jeune chienne ne comprit que bien plus tard ce qu'il advenait des chiens de catégorie 1 abandonnés à la fourrière, ces mêmes chiens que la Loi interdisait d'acquérir.

Vint le jour où ils trouvèrent un chien, un croisé malinois. Leurs yeux brillaient quand ils parlaient de lui. Pourtant, il semblait que quelque chose leur faisait de la peine. Le lendemain, ils l'emmenèrent faire une longue promenade, comme ils n'en avaient plus fait depuis longtemps. Et ils parlaient de la laisser dans un camp, en montagne. Anthéa se disait que c'était pour qu'elle puisse s'amuser, prendre du bon temps, en attendant que son nouveau compagnon s'acclimate à son nouveau chez-lui. Alors elle monta dans la voiture avec joie, ce matin-là.

La voiture roula longtemps. Elle fut confiée à la directrice du camp, qui discuta quelques instants avec ses propriétaires. Anthéa tendit l'oreille, et compris qu'ils reviendraient dans deux mois. Ils tendirent quelques billets, pour payer d'avance, et se saluèrent. Ses propriétaires s'accroupirent devant elle et la câlinèrent longtemps, en lui murmurant que tout allait bien se passer. Mais Anthéa entendait bien le tremblement de leurs voix, et voyait bien leurs yeux brillants de larmes.

Ils partirent. Les jours passèrent, puis les semaines. Deux mois. La jeune chienne, qui n'avait alors que deux ans, entendit les humains en parler. Ses maîtres allaient revenir ! Elle était toute heureuse.
Mais le lendemain, ils n'étaient toujours pas là. Et la semaine suivant. Et le mois suivant... Ils ne revinrent jamais.

Depuis, Anthéa a compris qu'ils l'avaient abandonné. Ils l'avaient remplacé, par un chien qui ne leur causerait pas autant de soucis. Elle avait pourtant toujours été la plus gentille, la plus obéissante, ils n'avaient jamais eu à la gronder réellement. Elle leur vouait une loyauté et un amour sans faille. Et ils l'avaient abandonné. Mais elle ne leur en veut pas, non, elle ne leur en a jamais voulu. Elle en veut seulement à ces stupides règles qui ont causé tout son malheur sur la base de son apparence, de sa force qu'elle n'a jamais usé. Ces mêmes règles qui ont causé la mort d'un de ses frères, de ce chiot si gentil qu'elle avait aimé dans ses premiers mois de vie, qui n'aurait jamais fait de mal à quiconque.
Alors, elle demeura au camp. Elle y vit, à présent, et s'y est fait de nombreux amis. C'est un peu la chienne de tout le monde, celle en qui tous ont confiance. Et, enfin, elle se sent à sa place. Heureuse.

۞ LIENS ? Amie de Nirvana.

۞ COMMENTAIRE ? : Anthéa est devenue la chienne du camp, et y vit presque en liberté. Elle est également autorisée à entrer dans la maison de Pierre et Katherine, mais préfère être dehors et n'y reste donc généralement que lorsque le temps ou les températures l'y forcent, et y vient principalement pour dormir.

۞ RP TEST ? : OUI
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