Under the Sun Ft Princesse

Le roux se prélassait du mieux qu'il le pouvait dans le large lit aux draps bleuté du gamin. Couché sans vraiment de but, il attendait le retour de Léandre, pris par une animation "piscine" le temps d'une matinée : à cette perspective un souffle lui échappa ; non vraiment son bipède était trop énergique. Il puisa dans son énergie pour se tourner -froissant les draps chauds-, se retrouvant de la sorte face au soleil, qui filtrer par la fenêtre du bungalow- réchauffait doucement son pelage tacheté. Il ferma les yeux, convaincue par ce merveilleux spectacle, tombant dans un sommeil peu profond.

Une porte grinça doucement, au loin. L'humain ? Le setter eut un léger sursaut, se redressant de son possible encore assommer par la sieste -dont il ne pouvait estimer la durée- qu'il venait d'effectuer. Avec lenteur il descendit du matelas confortable, ses griffes tintant sur le parquet, sa prothèse claquant le sol un peu plus violemment. Il s'avança, plus égayer vers le jeune homme qui semblait l'attendre un sourire francs collé à ses lèvres, ses yeux bienveillant le fixant.

Arrivé à sa hauteur, il lui offrit une légère lèche sur le bras, tandis que le brun lui faisait littéralement la fête, hélant son nom, visiblement très heureux de le retrouver. Après une ou deux petite minutes, sans que Marco ne comprennent le pourquoi du comment, Léandre le quitta précipitamment, avançant avec vigueur dans le chalet : ainsi le jeune homme attrapa un sac et la laisse bleu de son toutou tout en l’apostrophant avec joie "Tu m'accompagne, j'vais chercher à manger !"  

*Quel ventre sur patte* : rien d'autre ne parvint au tacheté quand il comprit la situation. Peu réveillé, il lui emboita tout de même le pas au travers du camping, un petit vent rafraichissant fouettant ses franges de poils, un air satisfait collé à ses babines - bien que d'un point de vue externe il est l'air blasé-.

Après quelques pas seulement, son bipède s'arrêta, faisant un léger signe de main destiner à une personne plus loin, sans que le roux ne s'y intéresse, habituer à ce genre d'action. Quoique ? Soudainement ils changèrent de direction, s'avançant vers les inconnues -pour Marco du moins- un échange vif aux sous-ton d'humour s'étant lancer entre les bipèdes.  

Indifférent à la situation, Marco se contenta de suivre calmement, ne remarquant pas de suite qu'un autre chien se tenait, là, sous sa truffe. Il regardait avec lassitude le paysage, prenant peu à peu ses repères dans ce territoire relativement nouveau pour lui. Il se retourna après, l'odeur canine lui chatouillant le museau. Alors, avec son éternel ton flegmatique, il salua l'étrangère :

" Salutation."

La chienne, au style plutôt fin et élégant, puisqu'il fallait bien le remarquer, lui passa un léger regards, avant de se figer, l'air quelques peu étonné. Le setter fila discrètement un coup d’œil dans la direction suivis par la lévrier, avant de s'en apercevoir.

Ha, oui, évidemment, ça. Ça ne faisait pas vraiment énormément de temps qu'il l'à portait, mais il s'y était déjà bien habitué, si bien qu'il avait tendance à oublier qu'il en portait une. Les réaction dans le genre ne le blessait pas vraiment -pas plus qu'il l'était-, lui aussi aurait fait un truc dans le genre si les situations étaient inversés. Il trouvait ça juste assez, hummm, lassant d'expliquer le pourquoi du comment, parce que naturellement, la curiosité amenait à la question, The question, qui arriverait dans trois, deux, un...

- Bonjour. Comment... ta jambe t'a-t-elle été arrachée ?

Zéro, voilà elle était tombé. Avoir raisons sur ce sujet lui provoqua un brin d'ennuie. Mais qu'est-ce qui ne l'ennuyait pas, après tout ? Alors Marco tourna lentement la tête vers la chienne, l'expression figé sur un état de "je m'en foutiste". Tout doucement il répondit à la chienne, d'une voie assuré; cassant un peu avec le style blasé qu'il portait sur lui :

"Un accident de deux roues. Mais c'est de l'ancien, ça."

Un léger souffle lui échappa, puis il s'ébroua, relevant le regards vers son maître : Léandre, comptait-il s'éternisé ? Vue l'expression débile et le train à laquelle la discutions fusait, oui, les deux jeunes en avait pour un sacré moment. Alors il souffla, apparemment il faudrait passer par les politesse de base et le Blabla lassif du début. Alors il reprit :

"Enchanté 'fait, je suis Marco, et toi ?"

Une légère idée lui traversa l'esprit : au moins, à présent il connaîtrais quelqu'un dans le camping. M'enfin, pourvue que la demoiselle ne soit pas aussi ennuyante que lui-même. Ou p'être serait-elle pire ? Enfin, il n'était pas temps de juger -occupation bien trop fatigante et inutile- mais bien de parler...