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Are we alone in our darkness?

 :: Les Mémoires :: Les mémoires :: RP achevés
Dim 14 Avr 2019 - 1:17
HRP:

ft. Yago

Are we alone in our darkness?
*Le soleil brille haut dans le ciel aujourd’hui, les oiseaux chante gaiement. Écoute, tend l’oreille et apprécie la mélodie de la vie. Non, tu n’y arrive pas… Allongé dans ton coin à te tourmenté l’esprit encore et encore de ce qui tes arrivé. Tu es incapable de profité du moindre petit moment de bonheur à ta disposition. Ton cœur n’est pas à la fête, tu ne comprends pas ce que tu fais ici, ni pourquoi tu es ici. L’endroit t’es complètement inconnu, c’est normal tu viens d’arriver hier!

L’homme qui s’occupe de toi, ce Shawn, il était passé ce matin te donner de l’eau fraiche et discuté un peu avec toi. Il c’était assis dos à la cage de l’autre côté du grillage. Regardent quelque chose sur son téléphone un moment, avant de siffloté tranquillement. Aston, tu le croyais vraiment dingue de te faire dos ainsi et t’ignorer. Ce n’est pas parce que tu es laid, sans pelage. Ce n’est pas non plus parce qu’il est imprudent. Tu pouvais lui sauté dessus à tout moment, ce que tu n’as pas fait, mais tu ne comprends pas encore ce qu’il essayait de te dire. Peut-être d’ici quelques jours tu comprendras son langage.  Pour le moment, tu ne sais rien. Il était repartie sans en demandé plus de ta part, mais il reviendra.


Ce n’est que maintenant, après que tu aies risqué quelque regard ici et là hors de ta niche. Que tu décides à pointé le bout de ton nez hors de ta cachette! Craintif, tu allonge ta patte, poussez par ton envie de t’abreuvé un peu. Tu rampe silencieusement vers ton bol d’eau fraiche, la tête basse à la hauteur des épaules. Près à d’étalé rapidement te cacher dès qu’il le faut!  Quelques bonnes lape dans cette eau si fraiche, ton regard ambre si fuyant. Tu observes rapidement les alentours. Tous sont grillagés, clôturer. D’autre chiens roupilles ici et là alors que d’autre jappe sans arrêt. C’est normal, ils demandent tous à sortir! Pourquoi ne fais-tu pas de même? Prendre l’air, écouté les oiseaux chanté. Ça te fera du bien! Ha, tu arrêtes brusquement de boire. La voix de Shawn ce fait attendre. Il s’est arrêté au bout du long corridor.

« Je sors Aston? » Demande-t-il un peu confus. Alors qu’une autre voix humaine ce fit entendre plus en retrait. Tu ne sais pas du tout pourquoi il a prononcé ton nom mais tu en profite pour regagner ta niche la queue entre les jambes en rampant presque contre le sol. Non! Non tu ne veux vraiment pas le revoir tout suite. Tu as compris, tes besoins c’est à l’extérieur! Tu as compris que tu ne dois pas te plaindre pour demander la porte, reste juste statique. Soit petit, silencieux et ne dérange pas les hommes. Pas besoin d’être tapé, pas besoin d’être attaché dans ce parc. Tu as compris.

Aston, écoute…

La porte s’ouvre et ce Shawn pénètre dans l’enclos. Doucement, pas de front, un peu à reculons, il te présente la laisse. Tu n’oses même pas la renifler, ni même la regarder de peur de faire une erreur et de te faire punir. Aucun contact visuelle est établi entre toi et lui. C’est difficile Aston, laisse lui une chance de connaitre ton tempérament et il t’aidera mieux! Un spasme fait trembler tout ton corps, tu essais même de respirer le moins fortement possible. Tu fais 54 centimètres et t’essais de ton mieux pour prendre le moins de place possible lorsqu’il s’approche de toi. Il attend, ne s’approchant pas plus de toi…Puis après quelques minutes son bras cette glisse dans ton cocon. D’un grognement caverneux tu lui fais comprendre que tu n’apprécies guère ce dérangement. Le tissus de la laisse ce fait sentir autours de ton cou, tu montres tes quelques crocs en redressant la tête sans le regardé. Tu souhaites qu’il te laisse tranquille, mais tu es incapable de le regarder et affirmé ton désir. Aussi calmement qu’il est entré, il vient doucement serrer le collet avant de sortir son bras de dans la niche. Il attend encore un moment, que tu arrêtes de grogné. Que ton esprit ce calme un peu. Tu stresse beaucoup, Shawn le sait très bien.  C’est d’une délicate pression qu’il t’invite à sortir. Voyant ta résistance il attend un peu encore…Puis essais encore d’avoir de ta participation.

Ce que tu ne sais pas, c’est qu’il a tout son temps. Si tu dois être prêt à sortir à minuit, il sortira à minuit. Shawn est comme ça, très déterminé…

Enfin, après dizaine de minutes à attendre tu sors enfin de ta niche. La queue entre les pattes, les oreilles rabattu tu es perdu.  Tu essais d’aller à gauche, puis à droite. Shawn te dirige tu le suis un peu à contre cœur. Ton anxiété grimpe en flèche alors que tes pattes sorte de l’enclos ou tu logeais depuis hier. Tu bloque à plusieurs reprise dans le couloir, l’homme qui te guide patiente avec toi le temps que tes membres ce remettre à marcher. On entend vaguement une conversation plus loin et c’est Shawn d’une voix assuré (bien que son français soit un peu cassé) qui te défend. Refusant le port de la muselière pour toi.

« Non, non. Its okay. Faut le remettre en confiance » *Dit-il en penchant la tête pour observer ton comportement. Tu n’es pas farouche comme chien Aston, juste très insécure dans ta situation en ce moment.  Tu fini par arrivé face à un nouvel enclos. Beaucoup plus grand, un espace vert en prime. Il t’amène à l’intérieur avant de laisser tomber la laisse. Calmement il sort. Au début, tu ne bronche pas d’un poil (bien que tu n’en n’aies pas), tu ne remarques même pas que Shawn est parti! C’est comme si tu avais fermé tes yeux dès que tu es entré dans l’enclos. Rampant rapidement vers le rebord de l’enclos, tu t’assois de manière peu alaise en haletant nerveusement. Tes pensé défile rapidement dans ta tête, tu imagines le pire, rien que le pire!
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Aston
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Sam 20 Avr 2019 - 21:14
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ARE WE ALONE IN OUR DARKNESS?


   Abattu, déprimé. C'était les seuls mots qui sortaient de la bouche du petit monsieur bien âgé et de Pierre. Les seuls qui s'occupaient du pauvre malinois roulé en boule au fond de sa cage. Contrairement aux apparences, c'était bien Yago. Le dangereux chien de combat qui terrorifiait tellement les gentils ou peureux pensionnaires du chenil qu'on l'avait mis à l'écart, près d'une porte. Autrefois, il aurait été heureux d'être séparé des autres, des toutous qui passaient leur temps à dire des idioties et à geindre quand il leur ordonnait de se taire. Mais maintenant, il n'en avait que faire. Ici ou là-bas, la vie restait la vie, et la mort ne l'aidait pas. Elle ne voulait pas qu'il la rejoigne, la Mort, elle ne voulait pas qu'il soit libéré de son lourd fardeau qu'était son existence. Il restait, sans autre solution que de se tuer lui-même. Et pour avoir un avant-goût de ce qui l'attendait, plus loin, il errait, tel un fantôme, entre les grilles pourtant arrangées joyeusement, de façon à ce qu'il voit tout. Les barreaux en métal grinçaient toujours contre ses dents, et il finissait, la gueule écarlate, à lécher son propre sang.

   Il avait vu, ce chien, sans poils, arriver, la queue entre les pattes. Mais il n'avait pas fait attention à ce rat, qui ne ressemblait à rien. Il avait fermé les yeux, quand il était passé devant lui, et ne les avait pas ouvert, quand un blond était arrivé aussi. Il l'avait entendu parler, de sa voix entraînante, mais n'avait pas écouté ses propos, sûrement stupides, comme ils l'étaient tous. Le nouveau venu empestait la peur, c'était terrible, un tel manque de confiance en soi. Il aurait même pu entendre sa respiration sifflée, s'il avait tendu les oreilles. Mais cela ne l'intéressait plus.

Puis Pierre, et le p'tit monsieur de la dernière fois étaient rentrés dans son domaine, qu'il n'avait pas même cherché à défendre. Ils discutèrent, en répétant que l'air frais lui ferait sûrement du bien, que la montagne était si pure qu'il ne pourrait que reprendre des forces rien qu'à respirer dehors. Ils lui dirent de s'asseoir, et, malgré sa haine envers eux, il obéit. Ne jamais rechigner les ordres, mon petit Yago, ou ils te frapperont. Ces mots lui revenaient en mémoire. Un souvenir d'antan. Quand il savait ce qu'il était, et qu'il ne se doutait pas de ce qu'il allait devenir. C'était son maître, qui lui avait infligé ses plus terribles coups, le frappant sans cesse quand il n'avait pas résisté à la tentation de se rebeller. Et, chose absolument pas étonnante, cette réplique était entrée dans sa tête. Mais il ne voulait pas que ce soit eux qui le tuent. Pas ces incapables. Il enterrerait sa propre tombe.

  Ils lui offrirent une friandise, au malinois déchu, qui la laissa tomber, puis rebondir sur le sol. Malgré leur embarras, les deux hommes lui lancèrent un grand sourire, et ne cessèrent de lui dire qu'il était un bon chien. Ses yeux sombres les fixèrent froidement, se demandant quand leur manège cesserait. Puis, ils l'emmenèrent, par la force de leurs mots, dehors, dans son enclos solitaire. Il avoisinait les autres, mais une infranchissable barrière les séparait. Mais une nouvelle fois, tout était pensé pour qu'il ne se sente pas seul. D'ailleurs, le rat était là-bas, mal en point. Le confié avança, et l'on pouvait apercevoir ses côtes, qui ressortaient sur son terne pelage, qui avait été si brillant. Il ne dit mot à l'autre, et s'assit lourdement, un peu plus loin.

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Yago
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Lun 6 Mai 2019 - 2:37

ft. Yago

Are we alone in our darkness?
*Ton environnement est tout nouveau, tu sens le vent contre ta peau ainsi que l’herbe sous tes pattes dénuder de fourrure. Ça te fais du bien de sentir ce type de terrain, mais tu n’arrives pas à y profité pleinement tellement ton anxiété te ronge de l’intérieur. Que t’arrive-t-il, pourquoi est tu ici? A tu fais quelque chose de mal?

L’enclos s’ouvre à nouveau et tu lance ton regard apeuré dans cette direction. Tout tes muscles en alerte ce tendent comme la corde d’un arc bandé, près à te faire détaler le plus vite possible dans un autre coin de ton enclos.  Tu observes le canidé entré dans l’enclos, remarquant qu’il s’agissait de l’un de tes voisins de cellule. Il a l’air d’être dans un sale état, amaigris et son dynamiste habituelle à disparut. Un frisson de terreur te donne quelques spasmes. Qu’est-ce qu’ils lui ont fait? Est-ce à cause des humains? A-t-il été battu? Privé de nourriture? Lui qui était si impressionnant, si dominant. À le voir faire taire les autres, son sang-froid face aux humains. Il te procurait presque un sentiment de sécurité.  Tu te lèves par nervosité, avant de te rassoir avec peu d’assurance. Indécis dans tes pensées, t’approcher? T’éloigner?

Ta vue est cependant obstruer par le grillages d’une clôture. Réalisant que maintenant qu’il n’est pas du tout dans le même enclos que toi. Tu lui fais dos, l’observant un moment. Rassurer légèrement par cette futile protection grillagés…Pourquoi? Tu l’ignore…Surement parce qu’il te fait sentir petit à ses côtés…Bien qu’il te rassure d’un autre. Tu fini par jeter un coup d’œil dans ton enclos…

Vide….

Ton corps se colle contre le grillage métallique froid. *

-Ils...Ils t'on fais quoi ?

*Réussi tu à lui demander. À la fois intriguer par ce qui la mise dans un sale état, mais perturber de connaitre la réponse. Tu es seul dans cette enclos, tu ignores pourquoi! Tu n’as nulle part ou t’échapper et personne pour te protéger. Pire encore, le canidé qui semblait être capable de faire face à tous les dangers est aussi piteux que toi en ce moment.

Est-ce que l’on met les chiens prêt à être exécuter ici? Un brin plus confortable, avant de connaitre l’horreur. Après tout, elle ta abandonner dans un jolie endroit avant que tu n’ait connu l’enfer…Les humains aimes torturer, ça ce voie! Ils veulent te faire croire en sécurité ici dans ce grand espace vert, dès que tu seras à tes aises ils viendront te battre en hurlant des mots qui te paralyseront de terreur.

Seul dans tes propres pensées à imaginer le pire, tu angoisse. Cherchant le moindre réconfort, tu essais de te coucher sur le ventre, puis le flanc : sans succès. En haletant tu fini par resté assis accoter contre le grillage. Ne te rendant peut-être pas compte que tu risques de déranger ton compagnon d’accoté. Les deux, vous avez probablement vos problèmes, vos malheurs, essais donc de ne pas lui donner ton trac…*

-...O..On meurt ici?..*Chuchote tu, perturbé. *
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Aston
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Sam 11 Mai 2019 - 12:21
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ARE WE ALONE IN OUR DARKNESS?


Yago était au plus bas. Rien, ni l'herbe douce qui frottait son pelage rêche, ni la douce brise qui sifflait dans ses oreilles, ne pouvait le faire sourire. Il était dans un état étrange, entre la vie et la mort. Son être entier était physiquement présent, bien qu'affreusement amaigri, tandis que son esprit voletait dans ces sombres ténèbres qu'il attendait tant. Chaque jour était une nouvelle chance de fermer définitivement les yeux, mais pour cela, il devait avoir l'occasion d'en finir. Et sous cette perpétuelle assistance de Pierre et du vieux, il était mal barré pour se casser. Pour se tuer. Ne comprenaient-ils pas donc que cette minable existence ne valait pas la peine d'être vécue ? Qu'elle n'était pour les autres, pour eux, pour lui qu'une minime perte de temps ? Il ne fallait pas qu'on s'occupe de lui, il n'était qu'un monstre, qui se satisfaisait encore et toujours de faire peur aux autres. Il se délectait, se nourrissait intellectuellement de leur terreur, pour essayer de redevenir ce qu'il avait jadis été : un chien.

 Le rat s'approcha doucement, et d'un œil morne, il observa son ridicule manège. Indécis, l'autre s'approchait, pour ensuite reculer, s'asseoir puis se lever. S'il avait eu l'envie de l'observer, dans le chenil, il aurait su que l'autre était constamment stressé par la présence humaine. Mais ils étaient différents, si peu semblables, que s'intéresser à lui n'aurait strictement servi à rien. Une nouvelle perte de temps. Les minutes qui s'écoulaient si lentement n'étaient pour lui, pour Yago, qu'une épreuve, qu'un obstacle à passer. La nuit, c'était presque douloureusement qu'il s'enfonçait dans le pays des rêves, parce qu'il avait peur de découvrir des cauchemars pires que la veille. Parfois, réveillé alors que la lune était à son apogée, il écoutait les respirations calmes et rassurantes de ceux qu'il avait tant haï. Eux, qui étaient heureux. Le grincement de la barrière lui indiqua que le rat s'était adossé contre, et ses yeux angoissés se posaient toutes les questions du monde à son sujet. Il se doutait bien que son état était un des principaux sujets de conversation des abrutis joyeux, mais qu'importe. Quand il était dangereux, il l'était aussi. Simplement, songea-il, ils étaient plus discrets. Quelle ironie !
"Ils...Ils t'on fais quoi ?"

   Immédiatement, le malinois comprit de qui le confié parlait. A en entendre la crainte de prononcer ses paroles, il ne pouvait s'agir que des humains. Ceux qui avaient brisé sa vie, et sûrement pas que la sienne. Celle de celui qui n'avait pas de poils, qui ne ressemblait pas à grand chose. Mais le moment de se moquer était malvenu. Lui ne devait être qu'un simple reflet de cet être perturbé, avec ses côtes saillantes, son piteux état. Il se tourna légèrement, alors que l'autre se roulait dans l'herbe pour finalement revenir à sa position initiale. Et l'interrogea une nouvelle fois :
"...O..On meurt ici?.."

    Yago roula des yeux, agacé. Ce n'était sûrement qu'un message subliminal pour lui indiquer qu'il était vraiment mal en point, et que même un nouveau qui n'était pas là depuis bien longtemps était au courant des nouvelles. Oui, il avait été craint, et l'était encore un peu, mais ce n'était pas une raison pour rabâcher sans cesse là-dessus. Sérieusement, il en avait sa claque. Les dents à peine desserrées, il lâcha :
"C'est bon ? T'es bien installé ? Tu peux arrêter de gigoter, comme le ver que tu es?"

  S'énerver lui fit énormément de bien. Et pour l'une des premières fois, il se sentait un peu mieux, même si le stress de l'autre n'était pas très agréable à supporter. Il reprit, moins tranchant :
""Si seulement on mourrait, je serai plus là. Ils m'ont juste fait comprendre que je sers à rien, ici. J'vais bientôt tirer ma révérence."


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Yago
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Yago
Lun 16 Déc 2019 - 3:52

ft. Yago

Are we alone in our darkness?
*Voilà, tu la mis de mauvais poile Aston!

Tu te raidis comme une barre lorsqu'il s'exclame, retenant visiblement une bête effroyable qui sommeil en lui. Son message n'a pas besoin d'être répété deux fois, tu restes immobile et appuyé contre le grillage en osant à peine le scruté du coin de l'œil. Il ne te rassure plus vraiment maintenant, certes il ta traité de ver ce qui n'est pas vraiment gentil en soit mais ce chien semble faire particulièrement peur une fois bien énervé...Puis, ton corps est appuyé contre la clôture qui sépare vos deux enclos...

Soudainement, ta respiration se coupe un moment, avant que tu oses la reprendre plus timidement (de peur de faire trop de bruit pour lui). L'idée que cette bête affamé ne s'approche du grillage pour venir grignoter le moindre petit bout de peau qui dépasse te fait trembloter. Oh! Aston ne tremble pas trop tu pourrai l'irrité ! ... Franchement, comme-ci tu ne pouvais plus bouger.

Peu de temps s'écoule entre ses deux paroles, pourtant ça te semble si long comme suspense. Allait t'il bondir sur le grillage pour tenter de te dévorer ? Ou élever la voix, grondant comme le ciel pour déverser le surplus d'anxiété sur toi ? Rien de tout ça...

- Si seulement on mourrait, je serai plus là. Ils m'ont juste fait comprendre que je sers à rien, ici. J'vais bientôt tirer ma révérence.

Il avait été un mauvais chien lui aussi ? Tu l'observes d'un bref coup d'oeil, avant d'afficher un air un peu piteux...

Toi aussi, tu ne servais à rien chez elle depuis qu'il était arrivé dans votre vie. Ce n'est pourtant pas une raison pour qu'il te fasse subir de la douleur. La vieille dame, elle ne t'avait pas frappée elle ! Elle ta donné avant en fait. T'aurai t'elle abandonné en fait ? Avec un peu de recule, tu ne peux être certains que cette dame était elle aussi, gentille. Ils le sont tous au début... Les humains sont visiblement tous comme ça finalement, ce n'est qu'une question de temps... Si son compagnon de l'autre cellule ne sert à rien et qu'il doit tirer révérence, il sous-entends donc qu'il sait qu'il devra mourir. Vont-ils tous mourir?! Toi y compris?

- Tu...Tu vas mourir ? Comment il te l'on fait comprendre ? Si je sers à rien moi aussi...C... Comment je vais le savoir?!...


Dit tu en commençant à t'affoler,  tu devrais visiblement respirer un bon coup Aston.
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Mer 18 Déc 2019 - 21:42
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  Le ver cessa de gigoter, impuissant quant à sa colère. Il tremblait encore, le cœur palpitant sous son poil ras, les yeux éclatant d'une peur pitoyable. Les arbres semblaient se dresser contre la silhouette frêle appréhendant une moindre remarque. Le pauvre roquet gisait contre le grillage, comme un fantôme d'un autre temps, immobile tant qu'il le pouvait, mais ses iris luisantes le trahissaient. Silencieux, mais pourtant il hurlait son désespoir, sa peur, alors qu'il observait Yago à la dérobée, paniquant sans le vouloir. Au qui-vive, il tressaillait au moindre bruit.

  Mais le malinois ne parvenait pas à prendre du plaisir à le terroriser de la sorte. Tout simplement parce qu'il stressait pour rien, et de plus, car il ne trouvait plus rien satisfaisant. La Mort tendait les bras, et dès qu'il les sentait l'étreindre, dès qu'il se voyait partir, elle s'en allait, moqueuse, à l'affût d'une proie plus désirable. Et là, il tombait, s'enfonçait dans le tunnel lumineux, mais plus il avançait, plus la fin se reculait. Et c'était long, si long, si long qu'il commençait à se lasser d'arrêter de se battre, d'attendre paresseusement que la Faucheuse l'attrape dans son long manteau noir, et l'emporte dans de sombres ténèbres, aussi noires que son âme.
- Tu...Tu vas mourir ? Comment il te l'on fait comprendre ? Si je sers à rien moi aussi...C... Comment je vais le savoir?!...

   Il releva la tête, intrigué par ces mots, pour le moins surprenants. Obnubilé par les humains, qui hantaient son pauvre esprit étourdi, il ne songeait plus qu'à eux, le ver. Ce n'étaient pas les bipèdes qui l'avaient entraîné au fond du gouffre, mais bien sa chair, la haine qui le gouvernait. Mais c'était eux qui l'avaient englouti dans ce monde si ténébreux qu'on ne voyait jamais un rayon de soleil dans sa pauvre tête. Il était mauvais, et par la faute de son bien-aimé maître, le serait jusqu'à son dernier souffle. Il décédait petit à petit, mais chaque jour les étincelles de bien-être brûlaient doucement, dans une douloureuse braise.

  Et c'était pour eux qu'il s'était battu, au sens propre comme au figuré. Maintenant, on l'avait enchaîné à la vie, et c'était avec d'autres fantômes qu'il discutait, aujourd'hui. Yago grimaça, non pas touché par tant d'émotion, mais parce que c'était vers lui que le ver s'était tourné, lui qu'on craignait comme Cerbère. Alors que le clébard tremblotait, par peur qu'il ne lui aboie une nouvelle fois dessus, et réfléchit à ses mots. C'était un nouveau sentiment chez lui, d'essayer de combler un vide chez les autres.

   C'était généralement qu'il se sentait inutile, lâché par la vie-même. Au sein de son propre être, il se savait boulet. Boulet de sa propre existence, de Pierre, voire même du camping. Il souhaitait se délester de ce poids, et avant tout faire cesser cette putain de boule qui lui tordait sans cesse l'estomac. Il rétorqua alors, un peu dur dans ses paroles, parce qu'il n'aimait pas parler ainsi, doucement :
"Je sais pas, moi ! Ca se ressent au fond de tes tripes ! Tu as des amis ? Une famille ? Un maître ? Si non, tu ne sers à rien, alors à toi de voir si l'envie de vivre subsiste !"

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Sam 4 Avr 2020 - 21:51

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Ce n'est pas comme ci l'enclos était très petite pour toi, Aston. Tu préfères t'affoler contre la clôture qui te sépare de ton compagnon de cellule plutôt que d'aller trembloter dans un autre coin. Va ! Voyons, profite de l'herbe, du vent et de toutes les bonnes odeurs qui peuvent parvenir à tes naseaux ! Profite un peu du doux soleil réchauffant ta peau.

Le malinois t'offre une montagne d'émotion, la peur, l'angoisse, la fascination. Tu n'arrives pas à arrêté ce manège sur l'une d'entre elle. Lorsqu'il s'exclame, sa voix t'effraie, mais dès qu'il ne dit rien. Son silence te met dans un état d'agonie...Ton regard déjà fuyant viens descendre vers tes pattes dénudées. Des amis ? De la famille ?

Un maître....

Pourquoi chaque question, n'a t'elle aucune réponse ? Tu es vraiment fichu, Aston...Si un grand prédateur tel que le malinois de l'autre côté n'a aucune utilité de vivre pour les hommes, comment un faiblard comme toi pourrais réussir ?! En plus, le malinois parlait de ressentir ce besoin au fond de ses tripes...Aston, toi tu ne ressent...Absolument rien? Peut-être seulement la peur...En fait, t'ignore ce que tu dois ressentir.

- Je..Je ne ressent rien, au fond de moi...Mais, comment pourrais-je réussir si toi tu n'a pas réussi ?! Aide-moi! Si je ne serre à rien mais je ne le ressent rien, je vais finir ou ?!

Dit tu, maintenant complètement affolé. Ton corps ne pouvait plus rester immobile avec autant de bougeotte en toi, ton corps ce lève pour faire les 100 pas le long de l'enclos. Tel un animal au zoo, n'ayant rien d'autre à faire que de marché pour évacuer le trop d'anxiété qui inonde tes veines.

- Je ne vais pas réussir ! J...J'ai essayé d'être gentil! Mais ont me réprimais toujours! Je veux comprendre, mais je n'y arrive pas!

Plus tu parles, plus ta cadence de marche s'accélère.Et comme tu es trop préoccuper à te tourmenter toi-même du future que tu ne peux contrôler. Tes pattes finissent par marché sur la laisse que Shawn n'avais pas pris le temps de te retirer (puisque chaque fois c'est un enfer te la remettre). Ton corps avant est tiré vers l'arrière, te voilà donc le museau directement planté dans la terre et tout ton corps s'affaisse comme un morceau de viande sur une planche à découper.
Dès ton flanc affaisser contre l'herbe, tu ne bouges plus. Soufflant un moment, avant de lever les yeux vers la clôture pour regarder ton voisin....

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Aston
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Aston
Jeu 9 Avr 2020 - 20:08
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C'était si étrange de se sentir comme une aide, alors qu'on avait été craint, détesté et haï par tous durant tout le début de notre vie. Comme s'il y avait une sorte de renversement, que nous étions lâchés en plein vol, délestés de cette rage et qu'il fallait s'en sortir sans. Comme si, par cette dépendance que ressentait le ver, la situation s'était inversée.
  Ainsi, il pouvait non pas devenir un monstre mais un ange. Etrange sensation, réellement. Perdu dans ses propres démons, il devait se remettre pour un autre, franchir l'obstacle pour aller en aider un autre. Alors que lui-même était bouffé par les remords et les regrets, alors qu'il se détestait, il devait faire l'impasse sur ses propres sentiments, ses propres peurs. C'était dur, très dur, et il ne savait même pas s'il en avait envie. Même la panique dans les yeux du ver le rendait indifférent. Il se contrefoutait de ce qu'avaient vécu les autres. Egoïste? Pas vraiment, il se forgeait juste une carapace pour se séparer de toutes ces ondes, positives ou négatives, peu importait.
- Je..Je ne ressent rien, au fond de moi...Mais, comment pourrais-je réussir si toi tu n'a pas réussi ?! Aide-moi! Si je ne serre à rien mais je ne le ressent rien, je vais finir ou ?!

  A ces mots, il se met en marche, sa cadence s'accélérant pour presque rejoindre les battements de son cœur qui battait à tout rompre dans sa poitrine. Il lui avait pourtant dit d'arrêter de marcher ! Yago se redressa, et lâcha un grognement à moitié silencieux, résonnant dans ses oreilles. Ainsi, même quand il était au plus bas, ses principes de base, de régner par la colère, la violence ressurgissaient, fantômes d'antan à la recherche du chien de combat qu'il avait autrefois été. Suivant des yeux le gigotant, il l'écouta alors qu'il repassait devant lui, le regard devant lui, expulsant toute cette terreur qu'il n'arrivait à contenir.
- Je ne vais pas réussir ! J...J'ai essayé d'être gentil! Mais ont me réprimais toujours! Je veux comprendre, mais je n'y arrive pas!

  Et là, tout s'emmêle. Dans un enchevêtrement de mouvements de pattes, il chuta, le museau le premier, lourdement. Aucune once de pitié n'effleura l'esprit du malinois, qui ne bougea pas d'un poil. Et son froid regard croisa l'autre. Qui lui inspirait pathétisme, révulsion. Pourquoi s'acharner à essayer de sauver des êtres qui ne pensaient pas valoir la peine ?

"Tu me demandes vraiment de l'aide ? J'y crois pas !", lâcha-t-il enfin, avant de lâcher un éclat de rire glacial. L'ambiance n'avait jamais été aussi pesante. Il se leva enfin, s'avançant lourdement, une patte après l'autre, comme si elles pesaient le poids de l'univers, concentré sur son objectif. La barrière qui les séparait était trop grande pour qu'il ne puisse la franchir. Et de toute façon, il n'avait aucune envie de se jeter sur lui ou de le mordre. La colère qui l'avait toujours gouvernée n'était plus que mentale. Il ne voulait même plus se jeter sur les autres. Il n'en aurait, après tout, pas la force. Il n'était plus qu'une âme errante.

  Et brusquement, il lui aboya dessus, brièvement. Avant de s'exclamer, d'une voix tonnante :
"Tu as peur de tout, tu trembles devant rien ! Tu n'as pas envie de mourir, hein ? La Mort ? Qu'est-ce ? On ne sait pas. Veux-tu réellement plonger dans l'inconnu ? Toi, j'en ris d'avance. Suis tes tripes, fais confiance en ton instinct de chien, putain, tes maîtres, on s'en fout ! Ils t'ont abandonné, y'a rien à comprendre !

  Il ne le voyait vraiment pas du tout mourir. Trop flippé pour ça. Et puis ses maîtres, comme le sien, ils étaient tous partis. Dans cette partie de chenil, il n'y avait que ça. Et de bons maîtres n'auraient jamais emmené leur petite perle nue ici, alors qu'il tremblait devant une feuille morte.

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Yago
Lun 13 Avr 2020 - 18:52

ft. Yago

Are we alone in our darkness?



-Tu me demandes vraiment de l'aide ? J'y crois pas !

Affaissé au sol, tu aurais mieux fait de resté dans ton coin. Tu tremblais de peur à ton arrivés, maintenant ton voisin de cellule arrivait à faire bien pire: celle de te paralysé complètement d'effroi. Le Malinois éclate de rire, dévoilant sa ranger de dents effilés comme des rasseoir. Il devient posséder par le mal en personne, son regard de prédateur te fixe alors qu'il s'avance vers la clôture qui vous sépare. Tu savais qu'elle ferait rempare à toute agression, pourtant en voyant les muscles de la bêtes se mouvoir à chacun de ses mouvements, le grillage de fer te semblais bien inutile et fragile...

Tu avais demandé ou tu allais finir? Probablement comme repas pour le Malinois.

Crispé comme un pop-corn presque éclaté, la gueule du tueur aux yeux d'ombre s'arrête près du grillage. Tu fermes les yeux en laissant échapper un léger chignement, n'arrivant pas à faire face à la mort. Quand tout à coup, son aboiement viens percer ta peau pour faire trembler tes os. Ton souffle se coupe face au grondement des enfers que relâche le Malinois, déclenchant un rythme cardiaque effréné dans ta poitrine. Tu n'est peut-être pas une proie, dans le règne animal, mais il te faisait sentir ainsi. Une petite proie, pourchasser par l'ombre d'un apex prédateur. En plus pathétique, certes: faible, impuissant, bondir sur tes quatre pattes pour t'éloigner de la mort tu n'y arrives même pas!

- Tu as peur de tout, tu trembles devant rien ! Tu n'as pas envie de mourir, hein ? La Mort ? Qu'est-ce ? On ne sait pas. Veux-tu réellement plonger dans l'inconnu ? Toi, j'en ris d'avance. Suis tes tripes, fais confiance en ton instinct de chien, putain, tes maîtres, on s'en fout ! Ils t'ont abandonné, y'a rien à comprendre !

Tu viens de tout comprendre, en même temps de ne rien pigé ! La mort ? Tu es certains de l'avoir rencontré, en personne. Juste derrière le grillage, elle se tenait là. À te fixer sans la moindre onze de pitié pour ta situation,elle pouvait prendre ta vie comme te la laisser. Peu importe le choix, sa ne lui ferait ni chaud ni froid. Le faucheur Malinois ta bien fait comprendre comment savoir si ton heure est arrivé...

Et le tiens est loin de l'être...

Aston, tu es peut-être la proie en ce moment là. Cependant, comme toute proie tu as un seul désir : celle de vivre.

Avec hésitation, tu te risques a ouvrir tes yeux pour observer le démon. La noirceur de son regard t'hypnotise, tu n'arrives même pas à y voir ton propre reflet. Si les hommes ne sont pas tous bons et t'effraie, tes confrères peuvent être tout aussi mauvais...Pourris jusqu'à la moelle, au plus profond de leur âme...
Sans attendre plus longtemps sur ton flanc, tu décides enfin d'écouter ce que ton instinct de chien te disait : te relever et courir vers l'autre côté de l'enclos pour être le plus loin possible de ce monstre. La queue entre les pattes, tu viens déguerpir rapidement pour t'assoir près de l'autre grillage sans quitter un seul instant le Malinois du regard. Même éloigner de lui, tu pouvais encore sentir son souffle chaud contre ta peau. Prêt à commencer la digestion de ta chaire, te donnant des frissons incontrôlable.

Tu ne trouves pas les mots pour décrire à quel point ce chien est devenue ta hantise. Il as peut-être donner une réponse à ta question, mais jamais tu n'aurais plus imaginé la recevoir de cette façon.

Étrangement, tu as vraiment hâte que Shawn reviennent te chercher pour aller te cacher dans ta niche.

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Aston
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Mer 15 Avr 2020 - 20:18
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ARE WE ALONE IN OUR DARKNESS?


 La panique. C'était tout ce qu'il pouvait déceler dans les yeux vides du rat. Ce rat qui le regardait, paumé, à la recherche d'une once de bonté dans son regard de fou. Mais voilà que Yago était redevenu ce qu'il avait été, un monstre assoiffé, non plus de chair mais de peur. De tremblements. Et il se sentait presque revivre, lui qui s'était trouvé mort dans cet enclos. Comme s'il ne se nourrissait que des paniques, au lieu de bouffer des croquettes.
  Détalant comme un lévrier, il se barra au fond de sa cour. Peut-être qu'il espérait échapper au regard du malinois, mais pourtant, lors de sa course, il le regardait encore. Les deux paires d'yeux comme hypnotisées, l'une par peur et l'autre par plaisir, aspirées par le sentiment de destruction.

   Ivre de puissance, Yago resta debout quelques minutes, puis fit demi-tour, droit, fier jusqu'au coin de soleil pour s'y asseoir. Il fixait encore le rat.

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Yago
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