Incarnez un chien dans un camp des Pyrénées, qu'il soit de pur-race ou bâtard !
 
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Lun 16 Juil 2018 - 15:27
© Arrogant Mischief sur Never Utopia
Yago

«  La haine n'a jamais fait des heureux.  »


۞ NOM : Yago

۞ SURNOM : /

۞ AGE : 2 ans

۞ SEXE : Mâle

۞ GROUPE : Confié

۞ RANG : Agressif envers l'homme et les chiens

۞ RACE (ou non...): Malinois

۞ TAILLE : 65 cm

۞ POIL : Fauve charbonné avec masque

۞ YEUX : marrons

۞ MARQUES DIVERSES : longue cicatrice le long de son flanc droit


MENTAL & CARACTÈRE
Asocial. Méchant. Pas l'air aimable. Dangereux diront les gens. Mais tu fais tout pour ternir ton image, pour te rendre pire que ce que tu es réellement.

    Je ne dirais pas asocial mais compliqué à cerner. tu n'as pas confiance, et les seuls chiens que tu as vu lors de ta vie sont morts ou blessés. Par ta faute. Celle de ton maître. Mais pouvait-on se rebeller contre un psychopathe qui n'hésitait pas à user de la violence pour se faire respecter ? Si tu avais tenté, tu serais déjà mort depuis bien longtemps.

   Je ne dirais pas méchant mais difficile. Certes, tu mords tous ceux qui s'approchent trop près de toi, mais je dirais qu'ils sont téméraires. On ne s'approche pas d'un chien, si l'on connaît sa vie antérieure. Tellement de fois on t'a violenté, tellement de fois tu as été battu par une main humaine que tu te préserves, à ta manière. Pas forcément la bonne, mais tu n'as jamais connu la douceur, les Bipèdes gentils.

     Je ne dirai pas que tu n'as pas l'air aimable mais que tu ne desserres pas les babines. Ton regard est intimidant, ainsi que ta carrure. Mais tous les malinois ont la même carrure, tous les chiens de garde ou de combat ont beaucoup de muscles. C'est tout. Mais au fond, tu pourrais être beau si tu t'en donnais les moyens. Avoir les oreilles dressées, la langue pendante, le tête légèrement penchée, les yeux joueurs et la queue battante. Et dangereux. Bah oui, dangereux. Certains le sont plus que d'autres, mais c'est le but de ta race, de base. Ton but à toi, a été détourné, mais on s'y fait.

     Mais à part ça, franchement, on ne te différencie pas d'un autre chien. Vous me direz optimiste, mais malgré tout, tu es intelligent, fier, soumis à l'homme. Sportif, et si l'on creuse bien, si on parvient à avoir ta confiance, tout roule. Tu es fidèle à tes amis, bien qu'amitié n'existe pas vraiment pour le moment pour toi. Ta vie a suivi le rythme de la haine, de la haine, de la haine. Cependant, tu ne vas jamais vers les autres, si les autres vont vers toi, tu daigneras discuter. Ou du moins répondre.


HISTOIRE


     Tu es né dans une cabane, enfin, quatre murs sur lesquels tenaient un toit, par on-ne-sait quel miracle. Tes petits yeux aveugles n'aurait de toute façon pas pu se repérer tant le lieu était sombre, et que ta mère te tenait serré contre elle. Et contre deux autres petites boules de poils, qui étaient en fait ton frère et ta sœur. Quelque part autour de vous, se tenaient deux Hommes. Qui faisaient un bruit insupportable en claquant leurs mains les unes contre les autres, et en beuglant ce qui semblait être une chanson qui s'échappait de leur gueule alcoolisée.

    Semaine deux. Tu fus palpé, examiné sous toutes les postures, par les deux Bipèdes, qui, chaque jour revenaient, de temps en temps avec un sac de croquettes moisies et à l'odeur épouvantable. Tes iris furent très rarement confrontées à la lumière du jour, ou, si une légère brise permettait aux rideaux déchirés de se soulever. De toute façon, tes yeux n'étaient que mi-clos. Ton frère mourut, ta mère n'ayant pas assez de lait pour tous vous nourrir. De toute façon, il n'était déjà pas en forme, alors tu n'en fus pas très chamboulé.

     Semaine deux et un jour. Un des Hommes t'attrapa par la peau du cou, et sans prévenir, te balança dans une cage remplie de déjections de tes congénères, qui t'étaient inconnus. Bien que ça te rassurait un peu, je dis bien, un peu, de savoir que quelqu'un était déjà rentré dans ce lieu atroce. Un faible gémissement de ta génitrice et de ta sœur plus tard, te voilà prêt, ou du moins, obligé à affronter ta nouvelle vie.

       Semaine trois. Te voilà arrivé dans une petite pièce tellement serré qu'elle te ferait la taille d'un panier. D'autres chiots hurlent leur désespoir à la mort, mais toi, tu ne desserres pas les babines, ou pour jurer dans ta barbe. Qu'ils se taisent ces abrutis ! C'est seulement à travers une petite brèche que tu les aperçois, vu sans être vu. On vous isole. De l'autre côté, quelques adultes font des allers-retours. Il y en a qui partent, sans jamais revenir, généralement des plus jeunes et des petits, et ceux qui retournent tranquillement dans leurs cages, le regard fier, les crocs ensanglantés.

    Toi, petit malinois, tu comprends, petit à petit, qu'il faudra t'imposer pour survivre. Alors, quand un Humain, différent des autres, te prend et te fous un collier étrangleur à la jugulaire, tu le suis sans rechigner, certain de garder ton énergie à la suite. Mais non. Il te laisse seul, avec un bâton de fer sur lequel il prend appui alors qu'il te donne des ordres. Auxquels tu dois obéir, car la correction est sévère. Le sol est taché de gouttes écarlates à la fin de l'entraînements, et de vilaines brûlures parcourent ton corps meurtri. L'une d'elles est si violente qu'il t'en restera une grande cicatrice qui parcourra ton flanc droit.

    Année une. Te voilà devenu un réel chien de combat. Chaque glapissement des chiens-appâts qu'on met à ta disposition t'emplit d'une joie qui paraîtrait incompréhensible pour d'autres. Mais quand ils poussent un dernier soupir, c'est un hurlement sorti du cœur qui emplit la salle. C'est les seules récompenses. Ton maître ne t'offre rien, pas même une caresse. Tu fais tout de même pitié à voir, avec tes côtes saillantes, ton poil terne, tes yeux enfoncés. Mais cela met en valeur tes muscles saillants, ta taille.

     Année deux et un mois. Ca y est. Ton premier combat. Ton maître t'emmène en voiture dans une salle semblable à celle dans laquelle tu es né. Mais en beaucoup plus grande. On fait des paris, les gens hurlent, rient, boivent. Tu gardes tes babines retroussées, lassé du bruit. À force de vivre dans le silence le plus total, on en perd sa sociabilité. Et heureusement qu'on t'emmène dans une cage loin du brouhaha.

    Puis on t'embarque, quelques heures plus tard, dans la pièce où tout se joue. Ton adversaire a l'air coriace, un staff blanc qui te fixe avec des envies de meurtres. Mais tu lui rends son regard hargneux, et quand on vous lâche, tu bondis avec l'agilité acquise pendant cette longue année d'entraînement. Vous vous faites face, vous tournez, vous vous arrêtez, vous grognez. On te fout un coup de pied au derrière, qui te pousse à lancer les hostilités.

    Tu mords la jugulaire de l'autre, qui renchérit et te balances sans effort apparent à l'autre bout de la salle. Sonné, mais déterminé à en découdre, tu reviens, d'un pas lourd. L'autre profite de ta maladresse éphémère pour te sauter dessus, et te bloque sous son lourd poids. Vos battements de cœur s'entremêlent, mais tu sais que c'est la fin. Sa gueule baveuse s'approche de ta gorge, mais une voix lourde d'autorité stoppe les cris de joie des parieurs :
"Police nationale, arrêtez vous !"

    C'est la bousculade, ton ennemi est tiré en arrière, des Hommes courent, des enfants hurlent, mais personne ne pense à te chercher. Pas ton maître. Désolé, abandonné, tu ne songes même pas à ce que tu fais quand un des représentants des forces de l'ordre s'approche trop près de toi. Tu le mords avec toute la férocité qui te reste, pour libérer ta haine envers tout le monde, ton propriétaire … Tout. Puis on t'injecte un produit par une seringue dans le sang, et tout devient noir.

      Tu te réveilles, complétement paniqué. Les murs, les meubles blancs te donnent la nausée, et tes yeux te piquent. Tu as peur, peur, peur. Puis une femme approche, et te tend un paquet de croquettes, que tu avales, sans même t'inquiéter. Ton ventre crie famine depuis quelques jours et c'est un vrai repas plein de vitamines que tu engloutis. Un petit rire cristallin emplit la pièce, et un léger grognement lui répond. La bipède fronce les sourcils, puis appelle quelqu'un, un représentant de la SPA.

     Il t'observe avec attention, de loin. Tu es intrigué par cet homme, mais retrousses les babines pour le prévenir de ne pas s'approcher. Il appelle seulement quelqu'un par un téléphone, et les quelques mots que tu saisis parlent d'agressivité, de danger public, de bon spécimen qui pourrait être capable de beaucoup de choses. Un sourire s'empare de son visage fermé, quand il explique à la vétérinaire :
"Pierre Français a accepté de s'en charger. Son éducation sera à mes frais, je serai ravi d'avoir un chien ainsi. Si l'éducateur parvient à faire des miracles, il trouvera sa place dans ma maison !"

    Et rebelote, on t'endort une nouvelle fois, avec une grande difficulté. C'est inconscient que tu prends place dans un wagon, pour arriver dans le fameux camping d'Orcière-sur-Val.


۞ CODES DU RÈGLEMENT : Validé par Yago (mwa)
۞ PRÉNOM OU PSEUDO : Forficule, alias Forfi' pour les intimes :3
۞ AGE DU JOUEUR : Chai plus, ça fait si longtemps que je suis née
۞ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? C'est moi qui l'ai créé (avec mes coupains bien sûr  effrayé ) nunuche
۞ COMMENT TROUVEZ-VOUS LE FORUM ? Absolument magnifiquement mirobolamment fantastique
۞ PRÉSENCE SUR LE FORUM : régulière, je passe tous les jours normalement  coupains
۞ DOUBLE-COMPTE ? : NON
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Yago
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Date d'inscription : 10/07/2018
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