Incarnez un chien dans un camp des Pyrénées, qu'il soit de pur-race ou bâtard !
 
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Raksha - Gentlemen de ses rues...

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Jeu 9 Avr 2020 - 14:42
© Arrogant Mischief sur Never Utopia
Raksha
« Cesse de tout voir comme si tu n'avais plus rien à espérer. Là où tu prétends aller, la vie n'est pas simple non plus. »


۞ NOM : Raksha'

۞ SURNOM : Anciennement Amphèt' - Désormais Rak'

۞ AGE : Environs 6 ans

۞ SEXE : Mâle

۞ GROUPE : Local

۞ RANG : Errant

۞ RACE (ou non...): Dobermann

۞ TAILLE : Environ 75 cm au garrot.

۞ POIL : Noir et feu.

۞ YEUX : Brun très foncé, presque noir.

۞ MARQUES DIVERSES : Oreilles et queue coupées de naissance, plusieurs légères cicatrices sur son corps.

MENTAL & CARACTÈRE

Rak’ bien qu’errant est un chien respectable avec des principes et toute ses choses que l’école de la vie vous enseigne. Il est plutôt soigneux, mais se n’est pas le détail que nous retiendrons, le fait plus plus remarquable à son propos est son intelligence, sa vison des choses large et conciliante.

Il n’est pas méchant, mais pas niais non plus : il défend son territoire et si ses coups de crocs tactiques et bien placer peuvent être d’un naturel dangereux, il préfère la discutions, calme et
réfléchis, l’attaque est loin d’être la première solution aux problèmes.

Il est sociable avec les autres canidés, s’adaptant à eux et leur caractère à merveille : s’il faut passer pour la dure à cuire alors il le fera, si l’autre à besoins d’aide, alors il l’aidera. Il est vaillant et protecteur, très protecteur surtout avec les jeunes chiens.

Il ne peut pas sentir les humains, mais ne s’attaque pas à eux pour autant, il les côtoie dans la plus grande des discrétions, comme à son habitude. Effectivement, son dernier point fort est sa
discrétion.

Mais il reste un chien assez farouche, il peut paraitre froid, même glaciale. Il n’écoute que lui et peut paraitre assez mollassons, étant égal à lui-même, et ne montrant que très peu ses émotions, ne se laissant que très peu envahir par celle-ci, ce qui lui donne un côté presque sans-cœur bien que cela soit faux.

Il ne rigole presque jamais, et l’humour au même titre que le sarcasme déplacé n’est pas vraiment son truc. Il déteste par-dessus tous les chiens qui se pensent supérieurs aux autres, et ceux qui sautent sur littéralement tout ce qui bouge. De plus il ne n’abandonne jamais ce qu’il fait, et peu peut s’empêcher de répondre aux provocations par pure éthique.

Il est à noter qu'il à un vocabulaire assez noble, très respectueux et vouvoient toujours les inconnues, un peux à la façons d'un majordomes, ce qui à tendance à faire sourire les autres ( sa façons de parler et d'agir coupant totalement avec son image, ou même les stéréotypes des méchants chiens de rue.)
HISTOIRE

« L’élite des chiens pour l’élite des maîtres », encore un de ses proverbe à en vomir d’absurdité et de niaiserie, et quoi d’autre, bientôt on sera aussi les Pur-sang canin ?

La vie n’est pas toujours très simple, il y à de ses bas puis de ses hauts que seul le destin contrôle, les montagnes russes ne sont qu’un simple petit entraînement, un simple amusement ; de sorte à ce que vous ne soyez jamais assez prêt pour le reste. Je ne dis pas avoir eu une vie compliquée, ni facile, je ne dis pas tout savoir ou connaitre, loin de là, je pense seulement avoir retenue des choses utiles de mes expériences et si cela peut aider, alors autant les partager, quel qu’en soit le prix.

Mais trêve de réflexion inutile, si je suis ici pour vous raconter ma petite histoire alors autant l’étaler au plus vite.
Je suis née dans un endroit sombre, l’odeur du béton insalubre, la sensation de l’humidité qui vous pénètres, le froid presque constant, sans que ma mère parvienne à me, non, nous réchauffer sont les première images qui me viennent à l’esprit. Puis j’ai découvert la vue et le bruit un peu plus tard, alors que mon corps cicatrisait encore de la coupe qu’avait été donné à mes oreilles et à ma queue : afin de mieux entendre les aboiements nombreux, de mieux voire ce petit bout de monde qui représentait la seule chose pour moi.

Ma mère, était douce et câline, de ce que je me souviens du moins, elle ne cessait pas de nous rabattre que ce que nous vivions n’était qu’un échantillon, sans que nous comprenions vraiment pourquoi. Et dieu canin seul sait qu’elle avait raison, aujourd’hui encore je la vois comme un être poser, elle savait ce qui allait se passer, j’en suis certain… Plus que sûrement, elle l’avait déjà vécu.

Les jours s’écoulaient rapidement, le lieu avait beau être pas très bien entretenu et glaciale, les humains prenaient soins de nous, nous caressait, mettait parfois la radio… Et quelques mois plus tard, les mêmes nous donnèrent les croquettes en bouillis infâme et pâteuse tout d’abord puis solide ensuite, ils nous firent des promenades, rencontrer d’autre chiots, d’autres animaux.

Tout était calme, maman était encore avec nous, puis rapidement des colliers multicolores furent attribuer à mes frères et sœurs, je crois bien que l’on était cinq au tout. Ils partirent vite, très vite, avec des humains, sans que nous les revoyions. On commençait alors à s’inquiéter, à s’égosiller ; et s’ils nous arrivaient la même chose ?

Tous s’en allèrent un par un, quant à moi je partis en avant-dernier, un collier orange crado au cou. Un humain de taille moyenne, au cheveux long et brillant m’avait adopté. Après un petit trajet, on arriva dans une ville, pas loin d’Orcière-sur-Val, plus précisément, dans un appartement. Quelle abrutis finis celui-là, pardon je reprends. Son prénom ? Je ne m’en souviens pas vraiment, ce que je me rappelle c’est sa maison, les soirées animés, les seringues tombant à morphes sur le carrelage, l’aiguille tintant contre le sol. Je crois que c’était ce que les humains appellent un toxico. Il devait aimer tout, tout tellement qu’il m’avait nommé « Amphétamine », avec un H pour l’année de naissance bien sûr. Stupide humain.

Je ne peux pas dire qu’il était méchant, jamais il n’aurait osé lever la main sur moi, ou me taper, seulement que prendre un chien pour se sevrer de ses problèmes n’est pas toujours la bonne chose à faire, en particulier dans ce cas, mais que voulez-vous, l’élite des maitres n’est-ce pas ?

Et puis un jour une drôle de sirène retentit, des lumières bleu et rouge habillait l’appartement, lui n’entendait rien, endormis dans un sommeil spécial, ou tout lui semblait beau. Des hommes tout de bleu vêtu montèrent l’escalier en bourrinant les marches, puis toquèrent à la porte. Peu commode, il se réveilla, alla ouvrir la porte et tomba littéralement dans la gueule du loup. Un bruit métallique résonna, des espèces d’enclave de fer lui furent poser sur les poignets sans qu’il ne puisse réagir, trop mort pour ça, tandis que d’autre homme en bleu patrouillait, avançant doucement dans l’appartement, lampe torche à la main. Que diable cherchait-il ?

Je ne le saurais jamais, n’ayant pas créer de lien avec cet humain, je suivis à la lettre ce que mon instinct me dicta, et celui-ci me criais de courir vite, courir encore et encore. Je bousculai le premier homme, mon cœur battait la chamade, passa devant mon compagnon de fortune, sans un regard de plus et fonça dans les escaliers, les cris des humains montant en crescendo.

Par chance, ou à cause du destin, une personne avait choisi de rentrer dans l’immeuble à ce moment précis : mon ticket de sortit m’était offert, et je n’allais pas le laisser passer : je me faufilai rapidement entre la porte et le bipède avant de me retrouver seul, courant dans la ville jusqu’à ne plus avoir de souffle, me perdant dans les ruelles sombre et abandonnée de toute personne normale. Je continuai ma course au pas cette fois-ci, la nuit tomba vite et pour la première fois depuis longtemps, mon corps fut transi de froid, mon estomac presque vide gargouillait, mes yeux était fatigué, j’étais perdu, perdu, perdu…

J’aurais aimé que ce soir-là quelqu’un soit là pour moi. Mais ce ne fut pas le cas, la lune me regardait, lumineuse et ronde comme jamais auparavant. Ses rayons semblèrent éclairer mes pas, du moins ils me guidèrent dans une arrière cours, vers des poubelles, ou je m’endormis rapidement, les trippes nouées, le sommeille m’assomma dès lors. Une semaine s’écoula, dure semaine, je fouillais les poubelles devenues opportun, trainais le soir dans l’espoir de trouver un meilleur endroit… Je n’avais même pas un an, plus jeune et frileux faut croire. Et puis à force de trainer partout et nulle part, le hasard organisa notre rencontre : lui et moi.

Lui était un homme, petit, le visage tiré, la peau matte et le sourire pincé, il paraissait vieux par la fatigue et la solitude, mais ne devait pas dépasser la cinquantaine. Il parlait avec un accent étrange et était toujours accompagner d’une couverture épaisse ainsi que d’une tasse en plastique ou résonnait le bruit de la mitraille des plus généreux.

La première fois qu’il me vu, lors d’un matin, ses yeux pétillèrent d’une drôle de manière, une sorte de joie mêler à de la peine. Il m’appela plusieurs fois, « Viens mon grand, allez », m’encouragea-t-il encore et encore. Farouche au début, je ne savais pas vraiment comment réagir, mais mon instinct une fois de plus, guida mes pattes jusqu’à lui. D’ailleurs je me rappellerais toujours la première semaine passer à ses côtés : les premiers jours ce fut un peut les présentations, j’étais plutôt distant, lui essayais de me caresser, d’établir un contact. Il m’offrit même la moitié d’un sandwich qu’il avait pu se payer grâce à la générosité des personnes et de l’épicier. Sacré bougre, il m’appâta avec, une fois ma partie avaler je lui en devais une non ? Ce soir-là je compris qu’il se nommait Sahale juste avant de m’endormir à quelques mètres du sans-maison.

Puis la semaine passa ainsi, des tentatives, des caresses des espèces de câlins et de la nourriture. J’ai honte de le dire mais avant, du moins jusqu’à la fin de cette semaine, je crois que seule sa nourriture et son eau m’importait plus que lui-même. Il m’offrait de quoi restaurer donc je restais, point. Mais, il y eut cette soirée sombres, des jours plus tard : la nuit particulièrement froide, la lune cachée par l’obscurité des nuages, des jeunes trainaient dans la ruelle d’en-face… Et tout se passa si vite, ils arrivèrent en bande, un coup de pied s’abattit sur le sdf, puis un coup de poing et un énième. Je ne sais pas exactement combien ils étaient ? Trois ou bien quatre, déjà beaucoup de trop à mon gout.

En toute franchise, j’avoue avoir hésité, le laissé seule, j’avais bien survécu avant non ? Mais je lui devais une chandelle, de la nourriture de l’eau, m’avait-il pas offert tout ce qu’il avait ? Puis ses câlins et ses caresses n’étais pas tout à fait désagréable…

Ni une ni deux, mes pattes se soulevèrent, mes babines se retroussèrent à en dévoiler mes crocs solide et pointue, à plusieurs reprise un aboiement solide et féroce sortit de mes cordes vocales, tandis que j’avançais d’un pas menaçant, les jeunes ayant cesser leurs activités, me regardant effarer, ne m’ayant pas remarqué jusqu’à là, mon pelage se confondant avec l’obscurité des lieux. Cela n’aurait pas fonctionner avec n’importe qui, mais avec ses lâches, ses bâtards, rien ne fut plus efficace. Plusieurs partirent en courants à toute jambes, le plus lent, trainant la patte m’offrant son délicat fessier, eut le droit à la moulure de mes dents sur son postérieur. Magnifique expérience, je fis alors demi-tour me dirigeant de nouveau vers Sahale, qui s’écria de joie à mon retour, criant un mot en boucle « Raksha ». Il l’avait décidé : c’était mon nouveau prénom et avec un tel nom je ne pouvais décider que de rester avec lui, et puis qui le défendrait si les jeunes revenaient ?

J’avais soufflé, l’homme m’avait blottit contre lui, de sorte que je ne puisse pas m’enfuir si je l’aurais voulue, ce qui n’était pas le cas. Il avait alors remis la couverture sur nous, et ce fut l’une des vraies premières nuits que je passai « au chaud » pour utiliser des grands mots. La vie passe, je ne sais pas combien de temps nous somme rester ensemble, trois ou quatre ans, un bon moment. Il me parlait sans cesse, me confiait ses secrets en sachant que je ne pouvais les
répétés, m’offrait toujours autant d’affection, ma nouvelle mission était de le protéger, et la sienne de me garder.

L’épicier du coin, une personne honorable qui à mon plus grand respect, émue par ses histoires et sa solitude, venait nous voire de plus en plus régulièrement, nous donnant à manger, lui offrant des carrées de pain, de l’eau et même des croquettes pour moi. De ce que je comprenais, tout cela finissait dans nos bras plutôt que dans la poubelle.

Mais comme toute bonne chose à une fin, Sahale en eut une aussi, toussant de plus en plus, il devenait livide, vide d’émotions, de joie de vivre. Il ne rigolait plus comme avant, ne jouait plus avec moi et son sourire était emplit d’une tristesse infinie. D’une douleur, il souffrait terriblement, j’en étais et le suis toujours persuadé.

Il n’arriva bientôt plus à se lever, parler lui coutait chère, manger était un effort insoutenable. Plus rien ne le rendait heureux, étais-ce la maladie ou le fais de dépérir seul qui le rendait comme ça ? Les humains sont cruels entre eux, tous le voyaient, en train d’agoniser, mais personne ne réagissait sous prétexte qu’un autre le ferait, pitoyable espèce.

L’épicier s’arrêta un matin en voiture devant nous, il aida mon compagnon à monter dans l’engin fumant et me déposa dans le coffre. Le voyage fut court, comme le tout premier, le moteur cessa brutalement de tournée, les portières claquèrent, en m’oubliant.

J’avais compris que je ne le reverrais plus, sa peine étais tel que son corps avait décider de fonctionner au ralentit. D’arrêter le mensonge, d’arrêter de simuler une vie heureuse puisque la sienne ne l’était pas. Il ne voulait pas se morfondre, loin de là, mais ne préférait ne plus rien ressentir, seule solution, seule esquive à l’agonie qui le rongeait jour après jour.

C’est dure de perdre une personne qui compte à nos yeux, encore plus lorsque c’est la seule qui gouverne votre vie. C’est compliqué mais il faut accepter, comme tout le reste, accepter pour les laisser reposer en paix, les laisser partir le cœur léger. C’est peut-être des conneries pour vous, mais pour moi c’est important, ne pas regretter, sourire à sa penser, ne jamais l’oublier.

Il vit encore dans ma mémoire, son sourire reste et restera pour toujours graver au plus profond de mon être, les laissez s’en aller mais garder un bout de leurs vivant avec nous, c’est ça le deal de l’au-delà.

Puis l’épicier est reparti chez lui, le coffre à taper plusieurs fois dans ma tête ou ma tête à taper plusieurs fois dans le coffre, aucune idée de ce qui s’est passé. Il à ouvert son coffre, m’a regardé et m’a laisser m’enfuir, devinant sûrement mon attention.

J’avais galopé, explorer : ma ville avait tant changé ? Mes yeux se détournèrent et croisèrent alors le panneau indiquant « Orcières-sur-Val ». Puis j’avais compris, adopté une vie de chien errants. Plusieurs fois j’ai dû me bagarrer, plusieurs fois d’autre mon mordue, griffer, mais le village est désormais mon territoire de jeu.Je ne dis pas que le village m’appartient désormais, loin de moi cette idée, simplement que celui qui voudra se l’approprier devra d’abord m’affronter. Et plusieurs ont échouer à ce jeu-là. Je connais le village par cœur désormais.

Et puis, il y a l’épicier maintenant : il laisse toujours une gamelle pleine à ma disposition, toujours un peu d’eau… J’ai même le droit au garage l’hiver, mais soyons claire ; c’est loin d’être mon propriétaire ou même mon ami. Je crois que c’est ça façons de me remercier par apport à Sahale, ou bien une demande de Sahale lui-même.

C’est sûrement faux mais j’aime croire à cette idée, penser que ce qu’il me donne viens de lui indirectement. Et ainsi je prends sans avoir l’impression d’être un voleur, ou autre chose. De toute façon l’épicier et sa famille sont les seuls humains dont la vue ne me répugne pas, même si je peu comprendre les chiens qui aimes vivre avec les bipèdes.
Je crois que j’ai tout dit, dans les grands détails, mais puisque ce sont les petits détails qui font les grandes histoires, je m’en vais de suite.

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Nirvana
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