Incarnez un chien dans un camp des Pyrénées, qu'il soit de pur-race ou bâtard !
 
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

[CONFIE] Ushtar - berger allemand ♂

 :: Personnages :: Présentation des personnages :: Prédéfinis
Mer 20 Mar 2019 - 18:51
© Arrogant Mischief sur Never Utopia
USHTAR

« Don't need to worry, I'm not dying anymore... »


۞ NOM : Ushtar.

۞ SURNOM : "le soldat", parfois "pépère".

۞ AGE : 10 ans.

۞ SEXE : mâle.

۞ GROUPE : confié.

۞ RANG : ...


۞ RACE : berger allemand.

۞ TAILLE : environ 60 cm.

۞ POIL : court, épais, sable et noir.

۞ YEUX : bruns aux reflets ambre.

۞ DIVERSE : surdité partielle à l'oreille droite.


MENTAL & CARACTÈRE
Ushtar n'est pas quelqu'un de méchant. Alors, pourquoi est-il ici, au milieu de tous ces chiens qui ne jurent que par la violence, qui attaquent quiconque s'approche ? Pourquoi côtoie-t-il ceux qui refusent les ordres et les ignorent, lui qui connaît par cœur les codes de l'obéissance les plus stricts ? Ushtar ne comprend pas, Ushtar se sent mal, il n'est pas à sa place ici. Il voudrait juste être seul, et fermer les yeux, enfin. Sans ressentir cette angoisse qui tord les tripes. Sans que son esprit et ses rêves ne soient sans cesse torturés par des images qui le laissent horrifié, affolé, brisé. Sans que l'insomnie ne le fasse tourner en rond comme un fauve en cage, s'effondrer, se relever, recommencer jusqu'à l'aube. Ushtar est devenu irritable, parfois agressif. Les horreurs de son travail militaire l'auront changé. Lui qui aimait tant travailler, qui donnait tout sur le terrain... A présent son cœur s'arrête lorsqu'il entrevoit, du coin de l’œil ou dans une illusion, un treillis militaire. Son âme hurle lorsque les odeurs qui rythmaient autrefois son quotidien lui tourmentent la truffe. Ses muscles se crispent en sursauts lorsque le son d'une explosion, parfois simplement d'un claquement de mains, résonne dans ses oreilles. Ushtar, si fier, si joueur, si brave, si protecteur et affectueux, est devenu imprévisible, lunatique, nerveux. La faute au traumatisme qui a détruit sa vie. Pourquoi lui est-il encore là, vivant, alors qu'eux sont morts ? Pourquoi n'a-t-il rien fait, pourquoi s'est-il lâchement enfui ? La culpabilité le ronge. Il fuit les autres, leur regard, leurs jugements. Il fuit ses souvenirs qui le hantent. Mais comment pourrait-il chasser de son esprit ce qui s'impose sans cesse à son esprit, le pourchassant jusqu'au cœur de la nuit, derrière ses paupières lourdes et lasses qui pourtant ne peuvent se fermer ? Tout fut anéanti, en un instant.
HISTOIRE
Lorsque le soleil paraît à l'horizon, il chasse l'ombre et réchauffe les cœurs. Dans le matin, tout naît, tout existe. L'aube qui se leva sur la jeune vie d'Ushtar ne laissait rien présager du crépuscule si sombre qui, indéniablement, allait advenir. Le chiot vint au monde dans un élevage de qualité, orienté vers les lignées de travail. Le bien-être des animaux n'était jamais laissé en reste, et il connu une enfance heureuse, aux côtés d'une mère attentive et maternelle, et de sa joyeuse fratrie.
A dix mois, il fut enlevé à cette famille. Un homme vint, l'observa attentivement, testa son comportement. Il fut ainsi recruté pour devenir chien militaire. Après avoir été emmené, il subit de nombreux autres tests, plus poussés. On vérifia aussi bien ses aptitudes physiques que mentales. Il s'appliqua toujours, soucieux de faire plaisir aux humains, prenant plaisir aux jeux qu'ils lui proposaient. Et on le jugea apte. Apte à être chien militaire, chien soldat, chien de guerre. On le destina à devenir chien de détection d'explosifs.

La première étape de sa nouvelle vie fut d'être attribué à un humain. Son maître, son équipier. On ne put jamais savoir vraiment lequel avait choisi l'autre. Il se retrouva avec d'autres jeunes, et un homme vint. C'était un jeune homme, tout juste entré en cynophile. Il regarda chaque chiot, observant leurs réactions, leurs jeux. Et ce fut comme un coup de foudre lorsque son regard croisa celui d'Ushtar. Pour le berger allemand comme pour l'humain, quelque chose s'alluma. Une évidence. Un lien indéfectible qui aussitôt se noua entre eux et les rendit inséparables.
Tout sembla se passer si vite. Ushtar apprenait vite, était plein de bonne volonté, toujours d'humeur joueuse, travailleuse, sociable. L'entraînement était strict et difficile, mais il le surmonta. Il fit toujours ce qu'on attendait de lui. Et sa plus belle récompense était le sourire de son équipier. Entre eux, c'était une relation sincère, une amitié à toute épreuve. Ils étaient soudés, unis, et se vouaient une confiance aveugle. Lorsque l'humain apparaissait le matin, ses yeux brillaient en retrouvant son chien, même lorsque tout allait mal. Et Ushtar bondissait sur ses pattes, furieusement heureux. Peu importe que tout aille de travers autour d'eux, lorsqu'ils étaient ensemble, rien d'autre n'avait d'importance. Leurs jeux gonflaient le cœur d'Ushtar d'une profonde joie, et la simple voix de son maître ne manquait jamais de faire agiter sa queue.

Un jour, il fut déclaré prêt à participer aux missions. On l'assigna d'abord à des missions simples, aux côtés de chiens vétérans dont il tira de précieux enseignement. Son maître était si fier de lui ! Et lui, il ne l'était pas moins. Il travaillait pour défendre, pour sauver des vies. Lorsqu'il détectait l'odeur des explosifs, lorsqu'il marquait comme on lui avait enseigné, il savait qu'il faisait quelque chose de bien, de profondément bien. Pendant des années, les missions s'enchaînèrent, plus difficiles, plus loin. Il quitta le pays de nombreuses fois, et rencontra de nombreux autres chiens. Mais tous apparaissaient et disparaissaient bien vite de sa vie, et ils se consacraient, eux comme lui, à leur travail. Au fond, il n'eut pas vraiment le temps de s'attacher à ces camarades, et n'en ressentit pas le besoin. Mais l'un d'eux fit exception. Urkan était différent, parce qu'ils s'étaient côtoyés depuis le premier jour de leur formation. Les deux chiens avaient le même âge, et, s'ils avaient généralement été entraînés seuls, ils s'étaient retrouvés voisins de box au chenil. Ils s'étaient tout de suite bien entendus, et, lorsque leurs maîtres s'en allaient, ils passaient leur temps à comparer leurs progrès. C'était comme une petite compétition entre eux, une rivalité amicale. Et, parfois, Ushtar se demandait s'il n'en était pas de même pour leurs maîtres respectifs, lorsqu'il les entendait vanter les qualités ici du malinois, là du berger allemand.

Ainsi, il accompli la plupart de ses missions aux côtés d'Urkan. Ils devinrent vite inséparables. Lorsque leurs maîtres discutaient ensemble, il n'était pas rare de retrouver les deux chiens allongés l'un contre l'autre, parfois même l'un sur l'autre. Cela ne manquait jamais de faire rire les humains, qui s'amusaient de la complicité des deux canidés. Lors des longues missions difficiles, qui duraient plusieurs jours, les voir ainsi détendait toujours les soldats épuisés aussi bien physiquement que mentalement.
Les années passèrent, renforçant, consolidant les liens. Ushtar aimait sa vie. Elle était partagée entre son travail, qui n'était ni plus ni moins qu'un jeu, son maître et Urkan. Lui qui n'avait jamais connu la vie d'un chien de compagnie, qui était né et avait grandit dans le but de devenir chien militaire, ne pouvait comparer sa vie à celle des autres. Mais les aurait-il envié, s'il avait pu le faire ? Il n'avait guère le temps de se prélasser, il devait travailler avec application tous les jours, que ce soit sur le terrain ou en entraînement. Mais il aimait ce travail. C'était un jeu, le seul vrai jeu qu'il connaisse. Il rendait fier son maître, il rivalisait avec Urkan. C'était ça, le bonheur.

A leur tour, Ushtar et Urkan devinrent des vétérans. A six ans, ils étaient à l'aube de la pré-retraite. Ils avaient, comme ces grands chiens qu'ils admiraient dans leur jeunesse, acquis la sagesse et l'expérience. Montré l'exemple aux nouvelles recrues. Ils avaient vu les chiens aux côtés desquels ils avaient appris dans leurs premières années partir, les uns après les autres, puis ceux qui n'étaient guère plus âgés qu'eux. Ils savaient que bientôt, leur tour viendrait. Ils en parlaient avec un peu d'appréhension. Qu'allait-ils faire, s'ils ne pouvaient plus travailler ? Ils seraient sans doute séparés. Heureusement, leurs maîtres étaient de bons amis, sans doute se reverraient-ils. Ils ne pouvaient imaginer quitter leurs maîtres. Ils étaient toute leur vie. Tant d'années à leurs côtés, tant d'épreuves traversées ensemble. Ils étaient les seuls humains qu'ils aient jamais aimé véritablement. Leur unique maître, l'objet de leur affection sans limites. Ils se rassuraient en disant qu'ils seraient encore auprès d'eux, qu'ils joueraient toujours, qu'ils feraient de longues promenades ensemble. Ils pourraient enfin découvrir les joies de se prélasser au soleil sans songer à une prochaine mission, découvrir une existence sans tension. C'était leur récompense pour avoir été si appliqués et travailleurs durant toutes ces années. Ce devait être quelque chose de bien, d'heureux. Dans leurs derniers mois, ils décidèrent de profiter jusqu'au bout de leur travail. C'était leur vie, leur bonheur, ils n'allaient pas gâcher tout cela à se morfondre ! Leurs maîtres aussi semblaient avoir changé. Ushtar était le premier partenaire canin du sien, et l'idée de devoir travailler avec un autre chien lui était bien étrange. Il passait plus de temps que jamais auprès du berger allemand.

C'est au cours de ce qui devait être une mission banale, comme il en avait tant connues, que la vie d'Ushtar bascula. Avec Urkan et quelques autres chiens, il devait vérifier une zone à risque. C'était un travail qu'il connaissait par cœur, et, comme à son habitude, il obéit avec joie et s'appliqua à ne laisser aucune odeur lui échapper. Concentré sur son travail, il prêta à peine attention à Urkan qui semblait avoir trouvé une odeur non loin de là. Et puis, soudain, l'effluve tant attendue emplit ses narines. Il huma une fois, deux fois. Oui, c'était bien cela. Aucun doute. Il ne tarda pas à localiser l'endroit précis où il devait marquer, et s'allongea, comme il l'avait si souvent fait, comme on lui avait appris. Il entendit son maître qui appelait ses camarades et approchait pour le récompenser, et, comme toujours, comme s'il ne pouvait s'en empêcher, sa queue remua joyeusement. Mais il resta en place. Il resta en place jusqu'à ce qu'un aboiement retentissant, tout proche, le fasse sursauter. Quelque chose heurta violemment son flanc. Il se sentit projeter plus loin, et roula dans la poussière, sous le choc.
Il y eut un vacarme assourdissant. Une explosion souleva la terre, la fit trembler. Les oreilles d'Ushtar se mirent à siffler, il entendit à peine les cris des soldats. Une pluie de cailloux et de petits gravats tomba sur son dos, et il ferma les yeux par instinct. Lorsqu'il les rouvrit, plus rien n'était comme avant. Plus rien ne le serait jamais.
Face à lui, derrière le brunâtre rideau de poussière qui retombait lentement, gisaient ses deux plus vieux compagnons.

La surprise se mêla à l'horreur, arrachant son cœur et le lacérant, le brisant, l'écartelant. Ca ne pouvait être vrai ! Ils étaient juste sonnés, n'est-ce pas ? Tout allait s'arranger, n'est-ce pas... ? Ushtar était pétrifié, incapable de courir auprès des deux êtres qui comptaient le plus, des seuls qui aient jamais compté. Qu'avait fait Urkan ? Pourquoi s'était-il jeté sur lui, au lieu de fuir ? C'était lui, qui aurait dû mourir avec son maître ! Jusqu'au bout, il se l'était toujours juré. Aimer et protéger son maître, affronter tout ce qu'il aurait à affronter, mourir pour lui s'il le fallait. Et il avait failli à son devoir. Failli à le protéger, et à protéger Urkan. Et à présent il les voyait là, gisants, inertes, aussi déformés et méconnaissables l'un que l'autre. A leurs odeurs familières et tant aimées se mêlait le parfum du sang. De la mort. Ce fut la dernière vision qu'il eut de sa vie qu'il chérissait tant. La fin de son bonheur. La fin de tout. Il détala, lâchement, son être meurtri et déchiré, tremblant de douleur et de culpabilité.

Les jours passèrent. Il n'avait plus faim, plus soif. Plus envie de rien. Juste de se réveiller de ce cauchemar, de retrouver le chenil, avec Urkan derrière le grillage, et le son des pas de son maître qui approchait joyeusement. Mais lorsque, d'épuisement, il s'effondrait, c'était toujours seul et apeuré qu'il se réveillait en sursaut d'un mauvais rêve. Il errait sans savoir où, et son amaigrissement laissait entrevoir ses côtes, et le manque de sommeil creusait ses yeux. Le moindre bruit le faisait sursauter, il fuyait tout contact avec les hommes et avec ses semblables. Il voulait juste qu'on lui foute la paix, qu'on le laisse crever dans un coin, parce qu'il était si lâche, si pitoyable. Parce qu'il ne pouvait plus vivre sans eux. Alors, il fermait les yeux et attendait, mais les souvenirs le mordaient cruellement et le ramenaient à la vie.

Il fini par rejoindre le camp où s'étaient installés les camarades de son maître. Il ne connaissait que ça, la vie de soldat. Il n'avait aucun autre point de repère. Il voulait juste retrouver une cage, s'y rouler en boule et attendre le retour de son maître, même s'il ne devait jamais revenir. Il rejoignit le camp avec un peu de ce cruel espoir qu'il avait de revoir ses deux compagnons.
Mais il ne les retrouva pas. Pas plus que le reste des soldats. Du camp, il ne restait plus rien, sinon des traces de pneu qui s'éloignaient et de vagues odeurs qui flottaient encore dans l'air. Ils étaient partis. Sans lui. Ils l'avaient abandonné derrière eux et étaient partis.
C'était une étrange sensation, que d'être abandonné. Ushtar se retrouvait seul dans un endroit inconnu. Sans aucune marque, aucun repère. Jusqu'ici, sa vie avait été bâtie par son travail, forgée par Urkan et par son maître. A présent, il n'avait plus ni travail, ni Urkan, ni maître. Il était livré à lui-même par ceux qui l'avaient abandonné alors qu'il avait plus que jamais besoin d'eux. Lui avait toujours été dévoué aux camarades de son maître. Même s'ils ne représentaient guère pour lui, ils avaient été des alliés, des compagnons de travail. Et la simple affection que leur portait son maître justifiait qu'il leur soit loyal. Mais ils l'avaient abandonnés, laissé pour compte. De la même façon qu'il avait abandonné ses camarades tombés.

Ushtar se mit à errer, rôdant autour des habitations, volant sa pitance. De chien soldat, il était devenu chien errant. Un reclus, chassé de partout à force de cris et de jets de pierre. Longtemps, il vécu ainsi, taraudé par ses cauchemars. Ses pattes le portèrent plus loin qu'il ne pensait jamais pouvoir aller. Et c'est ainsi qu'il tomba un jour sur l'homme qui allait mettre fin à son errance.
Il ressemblait plus à son maître que tous les humains qu'il avait pu apercevoir jusque là. C'est peut-être pour ça qu'il baissa ses gardes. Il observa en silence l'homme qui, assis sur une pierre, mangeait quelque chose. Il avait avec lui un lourd sac qui avait un peu l'air de ceux que portaient les humains qu'Ushtar avait côtoyé autrefois. Soudain, il sembla s’apercevoir de la présence du chien. Mais, au lieu de le chasser, il tendit la main, et lui présenta un peu de nourriture.

Ce fut le début d'un lent apprivoisement. Ushtar avait erré pendant plus d'un an, en n'ayant de contact avec les humains que lorsqu'il volait de la nourriture. Il était devenu farouche et méfiant. Mais il avait si longtemps été seul que cela lui faisait mal, et cette main tendue lui inspirait confiance. Il avait besoin de quelqu'un auprès de lui. Il n'était pas un chien errant, ça n'était pas lui, ça. Lui, il était un chien militaire, loyal, dévoué. Il avait besoin d'un maître, de son maître, pour s'épanouir. A présent que son maître n'était plus là, la gentillesse d'un inconnu lui semblait une promesse d'avenir. Alors, il suivit l'homme. A distance, caché sous les buissons. Mais il le suivit, parce que, de toute façon, il n'avait nul part où aller.
L'homme campait sur les bords d'une rivière. Tous les jours, il laissait une part de nourriture au chien, qui ne s'approchait toujours pas. Mais, lorsqu'il partait en randonnée la journée, Ushtar venait rôder autour de son camp ou le suivait avec une certaine distance. Parfois, l'homme s'asseyait et parlait d'une voix douce. Et le berger allemand savait qu'il s'adressait à lui. Cela faisait longtemps qu'on ne lui avait pas parlé ainsi. Peu à peu, il se laissait amadouer, et se rapprochait de plus en plus de l'humain. Jusqu'au jour où il vint se coucher près de lui. Où il le laissa caresser son poil sale et miteux. Ce jour-là, il abandonna pour de bon la vie de chien errant, parce qu'il avait trouvé un nouveau maître. Et tout changea.

L'humain, qui décida d'adopter le chien pour le ramener avec lui en France, pays qu'il avait quitté pour voyager, fit tout le nécessaire. C'est là qu'il apprit que l'animal était identifié par une puce. Et qu'il découvrit qu'il s'agissait d'un chien militaire.
Lorsqu'il revint en France, on l'autorisa finalement à adopter le chien, trop âgé pour travailler. Il emmena donc Ushtar dans la première et seule maison qu'il connût jamais. A la campagne, avec un terrain où courir, un maître attentionné. Un foyer, un véritable foyer. C'aurait dû être le paradis. Mais Ushtar ne pouvait se défaire de son passé, de l'image des deux corps inertes, de l'explosion qui l'avait presque rendu sourd d'une oreille, de sa culpabilité d'avoir abandonné son maître pour un autre. Depuis leur mort, il avait changé. Le traumatisme l'avait rendu instable et distant, et, si la difficile vie de chien errant et le besoin permanent de lutter pour survivre avait jusque-là noyé tout ça, cela resurgissait brusquement. Il n'était pas heureux. Il était mal, vraiment. Alors, ne sachant comment aider ce chien qu'il aimait, son nouveau maître décida de le confier à un éducateur de renom.

Ainsi, Ushtar fut laissé aux soins de Pierre. Au milieu de ces chiens enragés et désobéissants, si différents des chiens militaires. L'angoisse d'être de nouveau abandonné manqua de le rendre fou. Mais il ne fut pas abandonné. Il ne le serait plus jamais. Son nouveau maître déménagea pour vivre à Orcière-sur-Val, passant du temps avec lui, espérant qu'un jour, il réapprendrait à être heureux et qu'il pourrait lui offrir le véritable foyer qu'il n'avait jamais eu.

۞ LIENS ? : ...

۞ COMMENTAIRE ? : Ushtar ne guérira probablement jamais complètement, mais pourra évoluer avec l'aide de Pierre et de ses futures rencontres, jusqu'à ce qu'il puisse surmonter son traumatisme et aller vivre avec son maître à Orcière-sur-Val.

۞ RP TEST ? : oui (un petit truc rapide pour voir si le personnage est bien cerné).
Revenir en haut Aller en bas
Hamilton
Errant
Hamilton
Hamilton
Messages : 55
Date d'inscription : 10/07/2018
Hamilton
Page 1 sur 1
Sauter vers: